Le gouvernement malien a lancé un mandat d'arrêt international contre 28 rebelles et narcotrafiquants, dont les chefs des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des groupes armés Ansar Dine, Aqmi et Mujao, accusés notamment de "terrorisme" et de "sédition", a annoncé vendredi soir le parquet de Bamako. "Des poursuites ont été engagées contre plusieurs responsables des mouvements criminels suivants : MNLA, Ansar Dine, Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), des narco-trafiquants, et tous font l'objet de mandats d'arrêt à exécuter tant sur le plan national qu'international", a indiqué le procureur général près la Cour d'appel de Bamako, Daniel Tessogué, dans un communiqué lu à la télévision publique ORTM. Les poursuites visent notamment le secrétaire général du MNLA Bilal Ag Achérif, et le chef d'Ansar Dine, Iyad Ag Gahly, ainsi que des responsables d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Muajo). "Les faits qui leur sont reprochés sont, entre autres : terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat, à l'intégrité du territoire national par la guerre, l'emploi illégal de la force armée, la dévastation et le pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux, trafic international de drogue", a-t-il ajouté.