Un spectacle de danse traditionnelle burkinabé a été donné samedi à Ouagadougou pour la cérémonie officielle d'ouverture de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui se tient jusqu'au 02 mars sous le thème du ''cinéma africain et des politique publiques en Afrique''. Comme le veut la tradition, le ''clap'' de la biennale du cinéma africain a été donné au stade du 4 août, en présence de membres du gouvernement burkinabé et d'officiels Gabonais, dont le pays est l'invité d'honneur de l'édition, et d'un public venu en très grand nombre apprécier une cérémonie de près de deux heures où s'est mêlé danse folklorique de '' Bobolais'', pop-rock locale et défilé de la garde républicaine. Lors de son allocution d'ouverture, le ministre de la Culture et du Tourisme du Burkina Faso, Baba Hama, est revenu sur le thème de la 23e édition en rappelant le rôle ''important'' du cinéma africain dans '' la mobilisation, la sensibilisation et l'éveil des consciences en Afrique''. Place ensuite au spectacle avec la ''jeune étoile montante de la musique burkinabé'', le chanteur Greg qui a interprété des morceaux inspirés de la musique traditionnelle, revisités avec des sonorités rock et reggae. Une centaine d'enfants habillés aux couleurs du drapeau du Burkina Faso ont ensuite entamé une danse folklorique, accompagnés de marionnettes géantes et de ''masques'' (personnages sacrés dans la culture africaine). La cérémonie s'est conclue par un feu d'artifice géant, exécuté pendant la danse des écoliers sous les applaudissements nourris du public. La compétition officielle du Fespaco, qui réunit 101 œuvres sélectionnées dans sept catégories (long métrage de fiction, court métrage, documentaire, vidéo numérique, cinéma de la diaspora, et films des écoles africaines du cinéma) débutera dimanche matin avec la projection pour la presse de ''How to steal 2 millions '' (comment voler 2 millions) du réalisateur Sud-Africain Charlie Vundela. L'après-midi verra l'entrée de l'Algérie dans la compétition avec le long métrage ''Yema'', un drame familial signé Djamila Sahraoui qui concourt pour le Yennenga d'or, récompensant le meilleur long métrage de fiction, aux côtés de ''Zabana'' de Saïd Ould Khelifa et du film ''El taïb'' (le repenti) de Merzak Allouache ainsi que 17 autres films de toute l'Afrique (Maroc, Tunisie, Mali, Guinée Bissau, Ile Maurice, Ethiopie, Angola, Mozambique, Sénégal). L'Algérie participe également à la compétition avec le court-métrage ''Les pieds sur terre'' de Mohamed Amine Hattou et le documentaire ''Bouts de vie, bouts de rêve'' de Hamid Benamara.