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Les crédits à long terme représentent près de la moitié des crédits à l'économie en 2012 (BA)
Publié dans Algérie Presse Service le 26 - 02 - 2013

Les 27 banques activant en Algérie ont accordé près de 4.300 milliards de DA de crédits à l'économie en 2012, en hausse de 15,3% par rapport à 2011, voire de 17% en intégrant les créances non performantes, alors que près de la moitié des crédits étaient à long terme, selon la dernière note de conjoncture de la Banque d'Algérie (BA).
Sur 4.297,5 milliards de DA (mds da) de crédits à l'économie accordés en 2012, plus de 1.958,3 mds de da constituent des crédits à long termes, destinés par conséquent à financer l'investissement productif, selon la note présentée lundi par le gouverneur de la BA, Mohamed Laksaci. La part de ce type de crédits est ainsi passée de 39,6% en 2011 à 45,5% en 2012, soit une progression de 6 points.
Les crédits à moyen terme ont par ailleurs atteint 990,5 millions de da, soit 23% des crédits à l'économie en 2012. Les crédits à moyen et long terme représentent, ensemble, 68,5% des crédits contre 63,3% un an auparavant, selon la BA. ''C'est là une preuve chiffrée que l'épargne, publique et privée, finance de plus en plus l'investissement en Algérie'', a commenté M. Laksaci.
Le canal du crédit bancaire ''reste potentiellement important en matière de financement de l'investissement productif et de la croissance hors hydrocarbures en Algérie avec un rôle désormais plus accru des banques commerciales dans le développement des crédits sains à l'économie, largement disséminés'', soutient la note de la banque centrale.
Sur un ton optimiste, la BA estime que les années 2013 et 2014 devraient être ''démonstratives en la matière afin d'asseoir l'économie hors hydrocarbures sur le sentier de son véritable potentiel de croissance''. Quant aux crédits à court terme, appelés aussi crédits d'exploitation, ils représentent 31,3% des crédits à l'économie en 2012 avec 1.348,6 mds de DA.
La part de ces crédits, les plus risqués pour les banques car ne demandant pas de garanties hypothécaires, est ainsi en baisse par rapport à 2011 où elle était de 36,6%.
D'autre part, sur l'ensemble des crédits à l'économie, 2.249 mds de da ont été destinés aux entreprises privées, soit 52,33% des crédits, dont 295,5 mds de da ont été alloués aux ménages (6,88%).
La part du secteur public a été de 47,66% en 2012 avec plus de 2.048 mds de da de crédits alors que celle des administrations locales a été infime avec 442.000 da de crédits (0,01%).
Les quotes-parts des secteurs en termes de crédits ont été quasiment inchangées par rapport à 2011, selon le rapport de la BA.
Dépôts de Sonatrach en baisse
Dévoilant cette fois-ci le montant des créances nettes de l'Etat, dénommées ''crédits à l'Etat'', le document de la BA indique que ces créances étaient de 3.289,7 mds de da à fin 2012, en légère baisse par rapport à 2011. Ces créances représentent toutes les avoirs de l'Etat après défalcation du montant de la dette publique.
Les crédits intérieurs des banques, soit les crédits à l'économie moins les avoirs nets de l'Etat, ont ainsi atteint 1.007,7 mds de da à fin 2012. Si les crédits ont sensiblement augmenté en 2012, l'ensemble des dépôts à vue collectés par les banques ont reculé de 3% durant la même année du fait d'une très forte baisse de 38% des dépôts de la Sonatrach, selon la BA.
Cette baisse s'explique par "l'autofinancement" de la compagnie pétrolière nationale en 2012, précise la note de la BA.
Les dépôts à vue auprès des banques, hors la Sonatrach, ont cependant progressé de 3,3% alors que les dépôts des entreprises privées et des ménages se sont fortement accrus (+17,8%).
La BA souligne dans ce cadre le ''phénomène nouveau'' de croissance significative des dépôts à terme en dinars, qui ont augmenté de 20% en 2012, tirés notamment par les dépôts à terme des entreprises publiques et des ménages.
Lors de la présentation de la note de conjoncture du deuxième semestre 2012, M. Laksaci a notamment souligné l'amélioration de la soutenabilité des finances publiques et de la situation extérieure nette de l'Algérie au cours de l'année précédente.
Il a indiqué que les réserves de change du pays avaient atteint 190,66 milliards de dollars (mds sud) à fin 2012. Cette hausse des réserves en devises, estimée à 8,5 mds usd par rapport à la fin 2011, a été enregistrée pour une grande partie au court du premier semestre de 2012.
La balance des paiements a affiché à fin 2012 un solde global positif de 12 mds usd, le compte courant extérieur était excédentaire de15,5 mds usd, l'encours de la dette extérieure à moyen et long terme baissait à 2,48 mds usd, même si les entrées nettes des IDE (investissements directs étrangers) reculaient de 56% à 1,7 md usd , a-t- il relevé.
Evoquant l'inflation, qui a frôlé les 9% en 2012, le gouverneur a précisé qu'il ne s'agit pas d'une inflation monétaire, c'est-à-dire due à l'expansion de la masse monétaire, ni d'une inflation importée, engendrée par la hausse des produits à l'international, mais plutôt d'une inflation "endogène" aggravée par les dysfonctionnements des marchés internes des produits frais notamment.
Cependant la faible diversification de l'économie algérienne reste toujours le ''grand défi'' à relever durant les prochaines années, a insisté M. Laksaci.


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