La prise en charge des préoccupations des populations du sud passe par des mécanismes adaptés aux spécificités de la région et l'accélération de la mise en œuvre des projets accusant d'importants retards, a estimé mercredi à Alger le vice-président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Ali Hamel. La prise en charge des préoccupations des populations du sud passe par des programmes de développement adaptés aux spécificités de la région et l'accélération de la mise en œuvre des projets accusant d'importants retards, a déclaré à l'APS le député Ali Hamel qui a effectué récemment une visite à Adrar, à la tête d'une délégation parlementaire. M. Hamel a transmis les préoccupations de la population d'Adrar qui n'a eu de cesse, a-t-il dit, de réclamer la classification de sa wilaya parmi les régions steppiques pour pouvoir bénéficier du soutien de l'Etat. Pour régler le problème du chômage dont se plaignent les citoyens de la wilaya d'Adrar, le vice-président de l'APN a appelé à axer les efforts sur la formation dans des spécialités adaptées aux spécificités de la région. Plusieurs projets touchant au quotidien des citoyens de la wilaya d'Adrar accusent d'importants retards, a-t-il dit, voulant pour preuve le projet d'hôpital de 240 lits et le centre pour la prise en charge des cancéreux, inscrit en 2008, et dont les travaux de réalisation n'ont démarré que vers la fin 2012. Inscrit en 2003, le projet d'aménagement de l'Aéroport de Bordj Badji Mokhtar accuse, lui aussi, un important retard au même titre, a-t-il dit, que le projet de réalisation de la route reliant Bordj Badji Mokhtar et Reggane, dont 200 km seulement ont été réalisés sur un tracé de 650 Km. M. Hamel a en outre évoqué le problème des personnes qui ne sont pas inscrites à l'état civil, car les inscriptions dans cette région n'ont débuté qu'après 1967. Privées de leurs droits de citoyens, ces personnes doivent se rendre à Alger pour régulariser leur situation alors qu'elles n'ont pas les moyens financiers nécessaires. Concernant Timiaouine, le problème majeur demeure le manque d'eau auquel les citoyens de la région appellent à trouver une solution dans les plus brefs délais.
