L'Union africaine (UA) a organisé du lundi au jeudi à Alger une formation au profit d'une cinquantaine d'observateurs électoraux des pays d'Afrique du Nord. La formation, deuxième du genre après celle tenue à Tunis en 2011 (également dédiée aux pays nord africains), vise à initier les observateurs, nouvellement sélectionnés, aux textes de loi relatifs au suivi et au contrôle des processus électoraux dans les pays membres de l'UA, a-t-on appris auprès des formateurs. Les participants, dont une dizaine d'Algériens, ont été choisis en collaboration avec les mouvements associatifs (associations et organisations non gouvernementales) et les instances chargées de l'organisation et de la gestion des processus électoraux dans les pays d'Afrique du Nord. Durant les quatre jours de la formation, les encadreurs ont expliqué à l'assistance les procédures régissant les élections en Afrique, contenues dans la Déclaration de Durban de juillet 2002, et les directives de l'UA sur l'observation des élections. La formation avait, en outre, porté sur "l'étude de la Charte africaine pour la démocratie, la gouvernance et les élections", sur "l'histoire de l'observation électorale en Afrique", ainsi que sur "le rôle de la femme africaine et son implication dans les processus électoraux". "Les fondements de l'observation électorale, que l'UA avait entamée en 1989 à l'occasion des élections présidentielles en Namibie", et "la présentation des missions de l'Unité pour la démocratie et l'assistance électorale chargée des processus électoraux dans les Etats membres de l'union", ont aussi figuré dans le programme de la session, clôturée jeudi matin. Les coordonnées des bénéficiaires de la formation seront introduites dans la banque de données de l'UA qui compte déjà plus de 1.300 observateurs électoraux et chefs de missions, dont une trentaine d'Algériens. D'autres formations ont été organisées par le passé pour former des observateurs issus des différentes régions et sous régions d'Afrique, dont celles tenues au Kenya en 2009, au Sénégal en 2010, en Afrique Centrale en 2011 et en Afrique du Sud en 2011.