Un appel d'offres international sera lancé prochainement pour relancer la gestion déléguée du réseau d'AEP et d'assainissement des villes d'Annaba et de Tarf, après la résiliation du contrat de l'allemand Gelssen-Wasser signé en 2007, a indiqué jeudi le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. "Nous allons lancer, très prochainement, un appel d'offres international pour la gestion déléguée du réseau d'alimentation en eau potable et d'assainissement des villes d'Annaba et d'El Tarf", a déclaré le ministre en marge de l'ouverture de l'exposition du secteur des ressources en eau pour célébrer le cinquantenaire de l'indépendance. Signé en 2007, le contrat de gestion déléguée des services de l'eau de ces villes a été résilié en avril 2011 après trois mises en garde adressées par l'Algérienne des eaux (ADE) à l'opérateur allemand Gelssen-Wasser. La capitale Alger a été la première ville à avoir délégué la gestion de ses services liés à l'eau suite à l'accord conclu en novembre 2005 entre l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office national d'assainissement (ONA) d'une part et la compagnie française Suez Environnement. Ce contrat qui a donné naissance en 2006 à la Société d'eau et d'assainissement d'Alger (SEAAL) a été renouvelé en 2012 pour une durée de cinq ans. Le réseau d'Oran a été confié en gestion déléguée à l'espagnol Agbar Agua qui a signé un contrat de cinq ans en 2009 avec la partie algérienne (ADE et ONA). Le réseau de la ville de Constantine a été attribué à la Société des eaux de Marseille (SEM) qui a décroché en juin 2008 le marché relatif à la gestion déléguée des eaux de cette ville. Ces contrats permettront à l'Algérie à améliorer les capacités managériales des entreprises nationales. "La gestion du service public de l'eau doit se faire selon des techniques modernes répondant aux standards internationaux", a soutenu M. Necib. Par ailleurs, le ministre a fait état d'un taux de remplissage historique atteignant les 80% des capacités des 70 barrages en exploitation en Algérie.