Le projet international francophone de recherche-action qui porte sur l'amélioration de l'impact de la faculté de médecine sur la santé et plus particulièrement sur la démarche de responsabilité sociale, figure au centre de la rencontre internationale qu'abrite l'université de Tlemcen du 10 au 13 avril. Cette rencontre, à laquelle prennent part plus d'une vingtaine de doyens de facultés de médecine d'expression française, s'inscrit dans le planning du projet de recherche-action dans lequel plusieurs facultés de médecine du monde se sont engagées sur la responsabilité sociale de la faculté de médecine, a indiqué le professeur N. Berber, doyen de la faculté de médecine de Tlemcen. Elle vise, entres autres, à faire le point sur la première phase qui s'intitule "applicabilité du projet", préparer la seconde phase relative à l'expérimentation et élaborer des normes, indicateurs et instruments susceptibles de mesurer le degré de responsabilité sociale de la faculté de médecine en rapport avec les concepts et principes définis par le consensus mondial, a-t-il encore souligné. Le consensus mondial composé d'experts et de représentants de facultés de médecine de plusieurs pays a proposé dix axes stratégiques permettant à une faculté de médecine de devenir "socialement responsable". Partant d'un échantillon de 25 facultés de médecine francophones, l'objectif général du projet de recherche-action est d'expérimenter et d'évaluer la pertinence, l'applicabilité et la mise en œuvre d'une démarche de qualité, inspirée des principes de responsabilité sociale définis par le consensus mondial, et d'en démontrer l'utilité comme une stratégie de choix pour améliorer l'impact sur la santé, a-t-on ajouté. Le programme de cette rencontre abordera les résultats de la phase une du projet précité par différents doyens de facultés de médecine et débattra des défis et opportunités pour partager les principes de la responsabilité sociale. Les participants traiteront également en groupes des stratégies et outils à mettre en œuvre pour une adhésion et une participation des facultés de médecine.