Le jasmin, décliné sous toutes ses formes, entouré d'une "parade" de couleurs toutes féminines, livre depuis jeudi tous ses secrets à travers une exposition, à Constantine, de l'artiste plasticienne Yasmina Saâdoun. De nouveaux tableaux riches en couleurs, mais aussi des reproductions d'oeuvres déjà cédées et des esquisses de toiles encore "en chantier" ornent jusqu'au 2 mai prochain les murs de la galerie d'art M'hamed Issiakhem où l'on sentirait presque l'odeur du jasmin. Les amateurs de l'art semblent particulièrement attirés par les nuances des silhouettes féminines mises en valeur par les tableaux de l'artiste constantinoise, judicieusement répartis sur les chevalets de la galerie et invitant silencieusement à l'exploration des horizons furtifs et insoupçonnables de la femme. Cette symphonie de couleurs passant du clair à l'obscur inspire la sérénité, l'amour de la vie et l'espoir que l'artiste exprime à travers les traits des visages et les formes. Yasmina Saâdoun est lauréate du 1er prix de la peinture méditerranéenne féminine, en 2007 à Oran, du 1er prix du comité des fêtes de la ville d'Alger (1998), et de plusieurs prix d'encouragement. Elle compte à son actif de nombreuses participations à des expositions nationales et internationales notamment à Tunis, à Rennes, Paris et Saint-Tropez (France), à Dubaï et Sharjah (Emirats Arabes Unis) en Arabie Saoudite et au sultanat d'Oman. Que ce soit à l'aquarelle, à l'acrylique ou à l'huile, qu'elle s'essaie à l'art figuratif, semi figuratif ou paysagiste, avec une touche où domine la technique du portrait, la plasticienne tente de "se confondre" au grand artiste algérien M'hamed Issiakhem, son idole de toujours, comme elle aime à le répéter.