Au moins 51 personnes ont été tuées vendredi en Irak dans plusieurs attaques dont l'une visant une mosquée, ont rapporté des sources de sécurité et médicales dans un nouveau bilan. Un précédent bilan faisait état de 49 morts. Deux attentats successifs à Bakouba, à 60 kilomètres au nord-est de Baghdad, ont visé des groupes de personnes après la prière hebdomadaire du vendredi, tuant 41 personnes et en blessant 57, ont indiqué des sources policières et médicales. Une première bombe a explosé près de la mosquée de Saria, avant qu'une seconde n'explose, touchant des badauds rassemblés sur les lieux de la première attaque, ont précisé ces sources. Les forces de l'ordre ont établi un périmètre de sécurité sur place, ainsi qu'autour du principal hôpital de la ville, où des ambulances se pressaient pour ramener les victimes, selon des médias. La police et l'armée aidaient également au transport des morts et blessés. Par ailleurs, à Madaïn, à 25 kilomètres au sud de la capitale, une bombe a visé les funérailles d'une personne, faisant huit morts et au moins 25 blessés, selon des sources médicales et de sécurité. Et dans la ville de Falloujah, à l'ouest de Baghdad, l'explosion d'une bombe dans un café a tué deux personnes et en a blessé huit, d'après la police et un médecin. Les attentats de vendredi surviennent après deux journées marquées par des attaques ayant tué des dizaines de personnes. Jeudi, un kamikaze avait ainsi tué 12 personnes à l'entrée d'une mosquée à Kirkouk (nord) où les proches de victimes de violences survenues la veille recevaient des condoléances. A Baghdad, le même jour, des voitures piégées explosaient dans trois quartiers, faisant 10 morts, tandis que 21 autres personnes avaient trouvé la mort la veille dans une série d'explosions dans des quartiers de la capitale. Depuis début mai, 240 personnes ont péri. Des hommes armés ont abattu vendredi un employé du gouvernement et un de ses proches à Kirkouk.