L'Union générale des étudiants tunisiens (UGET) a déclaré mercredi à Alger, soutenir, au côté du mouvement estudiantin algérien, la lutte du peuple sahraoui pour l'autodétermination du Sahara occidental. "Nous sommes présents aujourd'hui en Algérie dans le cadre de la journée de l'étudiant (19 mai) afin de déclarer notre plein soutien et notre solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination", a indiqué Khadidja Souissi, membre de l'Union générale des étudiants tunisiens. L'UGET dit se "tenir prête" à unir ses efforts avec ceux de ses "amis algériens" pour atteindre l'objectif commun de "faire connaître la noble cause pour laquelle se bat le peuple sahraoui" et l'aider dans son combat pour le "recouvrement de sa liberté et la libération de ses territoires occupés". De son côté, le vice-président de l'Union générale des étudiants algériens, Samir Daoudi, a indiqué que "le mouvement estudiantin algérien est de plus en plus mobilisé, et va travailler avec ses amis tunisiens, main dans la main, mais aussi avec tous les mouvements estudiantins dans le monde, pour le triomphe de l'intérêt des peuples de la région du Maghreb, en général, et, particulièrement, du Sahara occidental, dernière colonie du continent africain". Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mohamed Mahrez Lamari, qui recevait cette délégation d'étudiantes tunisiennes en journalisme, a relevé l'intérêt de cette rencontre et a déclaré à ce propos que "face au colonialisme qui menace les souverainetés nationales, le combat avant-gardiste d'étudiants reste pour nous le symbole du courage et de la dignité des peuples de la région du Maghreb arabe". Le CNASPS, qui recevait l'Union générale des étudiants tunisiens, en sa qualité de membre du mouvement estudiantin du Maghreb arabe, estime "partager avec eux le fait qu'ils doivent rester unis pour le même destin. Leur histoire commune leur dicte de travailler ensemble pour le parachèvement de la décolonisation des territoires occupés du Sahara occidental, et le peuple sahraoui a le droit à l'autodétermination", a expliqué M. Lamari. "Nous devons valoriser davantage la démocratie des peuples et nous sommes contre toutes les visées de retour du colonialisme dans la région. Nous allons oeuvrer ensemble pour la promotion d'actions en faveur de l'émancipation et le développement de la région du Maghreb", a encore souligné M. Lamari. L'Union générale des étudiants tunisiens a été créée en 1952, quatre années après l'indépendance de la Tunisie. Après la tenue du Forum mondial social, à Tunis, elle a décidé de créer le 26 mars dernier le conseil tunisien pour le soutien du peuple sahraoui.