Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M.Tayeb Louh , a fait état, mercredi à Tipasa, d'une batterie de mesures pour une "meilleure prise en charge" des enfants malades soignés à la clinique spécialisée en cardiologie pédiatrique de Bou Ismail. "Il importe que vous mettiez à contribution, comme le permet le statut de l'établissement, les compétences nationales, en initiant des contrats avec des spécialistes en cardiopathie congénitale", a recommandé M. Louh aux responsables de cette clinique, sous tutelle de la Caisse nationale de la sécurité sociale (Cnas). Insistant sur une bonne prise en charge de ce type de pathologie, le ministre a également souligné la nécessité de "recourir, au besoin, à des compétences étrangères, dans le cadre de conventions de partenariat signées avec des pays réputés pour leur savoir-faire en cardiopathie congénitale". Explicitant les mesures édictées par son département pour "une meilleure prise en charge" des enfants atteints de cette maladie, M.Louh a indiqué que celles-ci ont trait à des aspects matériels, scientifiques et sociaux, telle que l'affectation de 40 logements de fonction au profit de médecins, l'organisation de sessions de formation de haut niveau et la dotation de la clinique avec un plateau technique de dernière génération. Mise en service en 1983, cette clinique d'une capacité de 83 lits, a réalisé, cette année, 332 opérations chirurgicales. Dans ce contexte, il a fait cas également de la destination d'une part des ressources du Fonds national de réserve pour la retraite, mis en place en 2006, pour la prise en charge d'enfants malvoyants, en couvrant les frais médicaux et l'achat des lunettes. Cette dernière mesure concerne les enfants scolarisés, dont les parents ont un revenu mensuel inferieur à 40.000 da, est-il précisé.