Le secrétaire d'état chargé de la communauté nationale à l'étranger, Belkacem Sahli a exprimé lundi le souci de l'Algérie de protéger tous les membres de la communauté nationale à l'étranger notamment ceux qui résident dans des Etats connaissant des tensions politiques et sécuritaires. "Il est du devoir de l'Etat algérien de protéger ses citoyens partout où ils se trouvent notamment lorsqu'il s'agit de citoyens algériens vivant dans des pays connaissant des tensions sécuritaires et politiques dont la Syrie, l'Egypte et la Tunisie", a précisé M. Sahli lors d'une conférence de presse, animée conjointement avec la ministre arménienne de la diaspora, Hranush Hakobyan. Toutes les mesures ont été prises pour le rapatriement des membres de cette communauté et le suivi de ceux qui sont restés dans ces pays à travers les ambassades et les consulats, a-t-il rappelé, soulignant que l'Etat "poursuit ses efforts en vue d'assurer un soutien matériel et social à la communauté nationale à l'étranger, outre la réinsertion de ses membres dans la vie sociale de leur pays d'origine". Concernant les Algériens détenus dans les prisons irakiennes, M. Sahli a indiqué que les autorités algériennes "attendent la réponse des Irakiens sur une éventuelle amnistie générale des 11 Algériens détenus en Irak dont 9 ont été condamnés pour séjour illégal en Irak et deux autres pour appartenance à un groupe terroriste, en l'absence de preuves". Les autorités irakiennes avaient promis à la délégation algérienne qui avait effectué dernièrement une visite en Irak pour s'enquérir de la situation des détenus algériens, d'examiner la possibilité de faire bénéficier ces détenus de l'amnistie générale. A une question sur le sort des Algériens établis au Mali, M. Sahli a affirmé que la majorité des ressortissants avait regagné l'Algérie, tout en souhaitant la libération des diplomates pris en otages dans ce pays.