Le Conseil des ministres irakien a décidé mardi dans un communiqué, d'"agir contre toutes les milices qui commettent des actes hors la loi" et appelé "les forces politiques à assumer leur responsabilité face au regain de violences et à tenir une réunion de concertation à ce sujet". Le communiqué renouvelle également les avertissements du gouvernement contre les chaînes de télévision qui "incitent" au confessionnalisme. En avril dernier, les autorités de Baghdad avaient décidé de suspendre les licences de 10 chaînes, dont Al-Jazeera du Qatar pour"incitation aux violences. Seize personnes ont encore été tuées mardi en Irak, selon des responsables médicaux et des services de sécurité, le gouvernement discutant des moyens pour stopper les violences qui ont fait plus de 500 morts en mai. La flambée de violence que connaît le pays depuis le début de l'année intervient en pleines tensions confessionnelles, la minorité sunnite se mobilisant depuis des mois pour dénoncer avec force sa marginalisation par le gouvernement dirigé par les chiites.