Quatre (4) navires ont été mobilisés par des armateurs algériens pour pêcher le quota de thon rouge de l'Algérie pour l'actuelle campagne et qui s'élève à 243 tonnes, a indiqué mercredi Kamal Naghli, chef de cabinet au ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Ces 4 navires vont pêcher chacun quelque 60 tonnes durant cette campagne qui a débuté le 26 mai et qui dure jusqu'au 24 juin, a précisé le même responsable à la Radio nationale, soulignant que l'Algérie aspire à récupérer son quota historique de thon qui était de 600 tonnes. "On œuvre (...) pour qu'on puisse récupérer notre quota de 5,073% du quota global de la Méditerranée et de l'Atlantique", lors des prochaines réunions de l'ICCAT (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique), a-t-il indiqué. Le même responsable a évoqué les retombées économiques de cette activité notamment les redevances domaniales de l'ordre de 1,5 million DA par navire payées au Trésor public et l'obligation de rapatriement de 50% des recettes de vente en devises au niveau des banques algériennes, a-t-il dit. A propos du prix élevé de la sardine et autres poissons, le même responsable a souligné que le prix "est une résultante" de plusieurs facteurs et d'activités. "Nous sommes en train de travailler sur les segments influant sur le prix à partir des zones de pêche" avec 6 wilayas pilotes arrêtées cette année, a-t-il dit. Le deuxième segment est le renouvellement de la convention avec les entreprises de gestion des ports de pêche pour les équiper selon un programme "en voie de finalisation", ajoute-t-il avant de préciser que le troisième segment est celui de la commercialisation et de la distribution. Il a aussi évoqué les résultats d'une enquête décelant des dysfonctionnements. "Nous agissons avec les professionnels pour améliorer ces segments qui "auront un impact sur les prix", a-t-il dit, soulignant le fait qu'il y a "des super-marges et un manque de transparence des transactions".