Le président américain Barack Obama a fait part samedi de son engagement à renforcer les relations entre les Etats-Unis et l'Union africaine (UA) et a salué les efforts mobilisés par cette organisation panafricaine pour résoudre les différents conflits dans des pays de la région dont le Mali, a indiqué la Maison-Blanche. Au cours de sa rencontre avec la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, à Pretoria (Afrique du Sud) où il est en visite, le président Obama a félicité cette dernière pour le 50ème anniversaire de la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), devenue UA en 2002, et ''a exprimé l'engagement américain pour élargir et approfondir le partenariat entre les Etats-Unis et l'UA'', a souligné la présidence américaine dans un communiqué. Par ailleurs, M. Obama salué le ''leadership'' dont a fait montre l'UA pour les dossiers relatifs à la paix et à la sécurité régionale, dont notamment ''son travail essentiel'' pour résoudre les conflits au Soudan, au Sud-Soudan, en Somalie, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et au Mali. Lors de ses entretiens avec la présidente de la Commission de l'UA, le chef de la Maison-Blanche a également souligné l'importance du leadership de l'Union africaine dans la promotion des normes du développement et de la démocratie à travers le continent. Le président américain et son interlocutrice africaine ont également discuté de l'émancipation des femmes et des jeunes, du développement des échanges commerciaux et de l'investissement et de la mise en place d'une prospérité largement partagée par les populations à travers le continent africain. Les Etats-Unis et l'UA avaient tenu leur 3ème réunion bilatérale de haut niveau en novembre dernier à Washington, rappelle-t-on. Il est à souligner que le président Obama avait élaboré, il y a une année, une directive présidentielle de politique générale qui forme les contours de sa vision de la politique des Etats-Unis à l'égard de l'Afrique subsaharienne. Les 4 piliers de cette politique reposent, selon cette directive, sur le renforcement des institutions démocratiques, les échanges économiques et les investissements, le développement (sécurité alimentaire, santé ... ) et la paix et la sécurité. Sur ce dernier point, la directive insiste sur la lutte contre les groupes terroristes en Afrique, la coopération en matière de sécurité régionale, la prévention contre les menaces criminelles transnationales et les conflits, et le soutien aux initiatives visant à promouvoir la paix et la sécurité.