La Ligue arabe a condamné les mesures prises par Israël en vue de remplacer les cartes d'identité des Palestiniens résidant à el-Qods par des titres de séjour d'une validité de 10 ans qu'ils doivent renouveler après expiration faute de quoi ils seront forcés de quitter la ville d'el-Qods. A travers ces mesures discriminatoires, le Palestinien titulaire d'un titre de séjour est considéré comme un simple résident de la ville d'el-Qods et non un natif ou un citoyen de cette ville, a indiqué un communiqué de la Ligue. Les premières victimes de ces mesures arbitraire seront les habitants d'el-Qods (près de 100.000) qui se retrouvent isolés d'el-Qods occupé par le mur de séparation, du fait de la politique d'épuration ethnique pratiquée par Israël. Les autorités d'occupation israéliennes ont demandé exclusivement aux habitants d'el-Qods d'apporter une preuve sur leur lieu de résidence, en présentant leurs factures d'impôts et d'électricité au ministère israélien de l'Intérieur, tandis que l'Israélien qui réside à el-Qods n'est pas concerné par cette mesure. 14.000 Palestiniens d'el Qods ont perdu leurs cartes d'identité ces dernières années du fait de ces obstacles. La politique d'épuration ethnique pratiquée par Israël vient s'ajouter aux décisions similaires liées notamment à la destruction des habitations des Palestiniens à el-Qods, la confiscation des terres, les agressions quotidiennes contre les mosquées et les églises et les impôts élevés imposés aux habitants arabes d'el-Qods, a souligné la Ligue, précisant que les fouilles israéliennes se poursuivaient toujours sous la mosquée d'el-Aqsa. La Ligue arabe a condamné, en outre, la poursuite des violations israéliennes et mis en garde contre les mesures et lois discriminatoires qui servent la politique de judaïsation d'el-Qods et des territoires arabes occupés. Le secrétariat général de la Ligue a appelé, dans un communiqué, l'ONU et son secrétaire général, ainsi que le quartette à agir rapidement en vue d'exercer des pressions sur Israël afin de l'amener à respecter le droit international, les accords de Genève et les décisions de la légalité internationale soulignant qu'el-Qods est un territoire occupé depuis 1967, exhortant les pays et les organisations régionales et internationales à assumer leurs responsabilités en matière de défense de la justice et du droit humanitaire international.