La Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a déclaré vendredi, à l'issue du sommet du G20 tenu à Saint-Pétersbourg, qu'il restait beaucoup à faire pour que l'économie mondiale fonctionne mieux, ajoutant que le chômage des jeunes demeurait élevé dans beaucoup de pays. La croissance mondiale demeure atone et la volatilité des marchés et les risques pesant sur la stabilité persistent, a prévenu Mme Lagarde qui a pris part au sommet du G20. Selon elle, alors même que certains pays avancés ont commencé à prendre de l'essor, nombre de pays émergents entrent dans une phase de ralentissement, et les responsables de la politique économique sont aux prises avec des problèmes résultant de facteurs internes et externes. En outre, a-t-elle ajouté, le chômage, des jeunes en particulier, demeure élevé dans beaucoup de pays. Par ailleurs, elle a salué le Plan d'action adopté par le G20 à Saint-Pétersbourg, qui souligne l'importance de la coopération tandis que les pays cherchent à promouvoir la croissance mondiale, l'emploi et la stabilité financière. Le plan d'action, a-t-elle expliqué, reconnaît que le rééquilibrage budgétaire doit tenir compte de la situation économique, qu'il faut persévérer en matière de surveillance et de réglementation du secteur financier, et qu'il importe de procéder à de vastes réformes structurelles pour soutenir la croissance. Abordant le débat sur la fraude et l'évasion fiscales, elle a fait savoir que la fiscalité internationale constituait un autre domaine où le FMI jouera un rôle actif. La patronne du FMI a salué le soutien donné par le G-20 à l'aboutissement de la réforme des quotes-parts du FMI décidée en 2010 et a invité instamment les quelques pays restants à ratifier sans tarder les mesures nécessaires pour exécuter cet accord. A ce sujet, elle a considéré que l'achèvement de cette réforme contribuerait fortement à l'évolution de la gouvernance du FMI et lui permettrait de refléter plus fidèlement la réalité économique mondiale.