Le président du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), Mohamed Said, a affirmé samedi à Alger que son parti poursuivait sa structuration et oeuvrait à drainer des militants "intègres", "compétents" et "engagés". Lors d'une conférence de presse tenue au siège du parti, Mohamed Said a indiqué que "la priorité pour le parti actuellement est de poursuivre sa structuration aux niveaux wilayal et communal en vue d'élargir la communication avec les différentes catégories de la société dans le cadre d'une dynamique axée sur le soutien du peuple pour en gagner la légitimité". Evoquant le congrès extraordinaire du parti, prévu à la fin de l'année, M. Mohamed Said a estimé que ce rendez-vous "devrait constituer une nouvelle étape dans le parcours d'édification du parti et sa dotation d'une direction élue parmi ses militants de manière à lui permettre de renforcer sa place sur la scène politique nationale et rétablir ainsi la crédibilité de l'action politique démocratique". Il a plaidé à cette occasion pour "une nouvelle culture politique qui prône le consensus, le dialogue permanent et la concertation avec les différentes composantes politiques, sociales et syndicales" soulignant que cela "est tributaire de l'édification de véritables institutions politiques et non des institutions conjoncturelles". M. Mohamed Said a appelé dans ce sens "tout un chacun à faire preuve d'esprit de responsabilité et de se sentir tenu de contribuer au renforcement de la paix sociale et au processus d'édification et de développement" du pays. A une question sur les préparatifs du parti en prévision de la prochaine présidentielle, il a indiqué que "cela relevait des prérogatives du congrès extraordinaire du parti prévu à la fin de l'année en cours". S'agissant de la position du parti concernant les affaires de corruption notamment celle de Sonatrach, il a précisé que " celle ci est entre les mains de la justice". Au plan arabe, notamment la situation en Syrie, M. Mohamed Saïd, dira que "l'ingérence étrangère et les menaces d'intervention militaire contre ce pays frère sont inacceptables, en ce qu'elles fragilisent la cause palestinienne et servent les projets expansionnistes sionistes dans la région". "Pour mettre fin au débordement de la situation dans certains pays arabes, il faut assurer un consensus national et un dialogue politique et barrer la route aux ingérences étrangères en évitant de s'entretuer et de s'autodétruire".