Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a estimé vendredi à Bordj Bou Arreridj que les forces politiques nationales devraient œuvrer à trouver un "consensus national sur le mode de gouvernance à adopter" pour le pays. S'exprimant lors d'un meeting regroupant les militants de son parti à la Maison de la culture, M. Mohamed Saïd a indiqué qu'un "débat" sur le mode de gouvernance "éviterait de replonger le pays dans la tragédie qu'il a traversée durant les années 1990". Pour le président du PLJ, un consensus des forces politiques "demeure la seule alternative" étant donné que, selon lui, "aucun parti politique n'est en mesure de gouverner seul". Evoquant la maladie du président de la République, M. Mohamed Saïd a regretté la surenchère développée autour de ce sujet, fustigeant au passage "ceux qui n'ont respecté (à l'occasion) ni l'éthique politique ni la morale", et affirmant le refus du PLJ "d'exploiter la maladie du chef del'Etat à des fins politiciennes ". Le président du PLJ s'est également élevé contre ce qu'il a appelé, sans les développer, "les manœuvres de déstabilisation du pays et d'atteinte à l'unité de son territoire", tout en invitant les partis politiques à "faire la distinction entre les différends politiques et l'intérêt national". Soulignant par ailleurs "l'importance de rétablir la confiance envers les institutions de la République à travers une plus grande crédibilité des actions quotidiennes", M. Mohamed Saïd a affirmé que sa formation politique était "prête à retirer sa confiance à ses élus si leur gestion des communes se révèle en-deçà des attentes des citoyens". Le président du PLJ a signalé d'autre part que les préparatifs pour le congrès extraordinaire de son parti, prévu à la fin de l'année en cours, allaient "bon train".