La double confrontation Algérie-Burkina Faso en barrages qualificatifs au Mondial-2014, est "loin d'être gagné d'avance" a indiqué à l'APS, l'ancien footballeur international Abdelhamid Salhi, à l'issue du tirage au sort du dernier tour qualificatif au rendez-vous brésilien-2014. Pour l'ex-numéro 10 de charme de l'Entente de Sétif, "même si ce tirage aurait pu être beaucoup moins clément pour les Verts qui ont évité, par exemple, l'Egypte ou le Cameroun, il serait dangereux de considérer les burkinabés comme de simples faire-valoir et fêter avant terme une qualification pour le Brésil, l'année prochaine". Salhi rappelle que si le Burkina Faso a pu atteindre la finale de la dernière coupe d'Afrique des nations, "ce n'est pas le fait du hasard", les hommes du belge Paul Put ayant, selon lui, "considérablement amélioré leur jeu qui s'appuie sur un collectif bien huilé et sur des individualités de premier plan à l'image de Jonathan Pitroipa, Aristide Bancé ou Charles Kaboré''. C'est pourquoi, dit-il, "il faudra se montrer très costauds lors du match aller à Ouagadougou, et hyper-concentrés à Blida, quel que soit le résultat de la première manche". L'ancien international algérien, aujourd'hui âgé de 66 ans, avoue "craindre par-dessus tout que l'équipe nationale ne parvienne pas, d'ici à cette confrontation décisive, à peaufiner ses automatismes et à tirer le meilleur parti de l'effectif exceptionnel dont elle dispose". Aujourd'hui, affirme Salhi, "nous avons d'excellents joueurs, dans tous les compartiments de jeu, mais pas d'encore d'équipe au sens de l'homogénéité". L'ancien "lutin" de l'Entente de Sétif espère malgré tout que Vahid Halilhodzic "puisse rapidement trouver la solution, notamment au milieu de terrain et aux avant-postes pour, non seulement assurer une seconde qualification consécutive au Mondial, mais aussi pour faire figure honorable au Brésil et passer, pourquoi pas, en 1/8e de finale".