Le film algérien "C'est dans la boite" de Djamel Béloucif, projeté à la salle "Maghreb" d'Oran, dans le cadre de la compétition des longs-métrages du festival d'Oran du film arabe (FOFA), constitue une nouvelle expérience du cinéma arabe. Il adopte une technique différente basée sur l'image plus que le texte en abordant une série de sujets, dans une forme apparente au documentaire, de l'avis de nombre cinéastes arabes qui se sont exprimés à ce sujet, lors du débat ayant suivi la projection du film algérien. Cette oeuvre est qualifiée, par certains, de "film narrateur", qui permet au spectateur de réfléchir et de débattre de diverses problématiques. Le scénario du film écrit par le réalisateur traite de la situation d'un vidéaste qui a atterri dans un quartier en France où il découvre chaque jour, à travers l'objectif de sa caméra, des faits d'une vie différente à celle qui a été la sienne. Le film aborde la coexistence, la solidarité, les rêves de jeunes et les préoccupations d'algériens nés et grandis à l'étranger. Les critiques abordées au débat ont porté sur le choix du réalisateur à concourir dans la catégorie des longs métrages, alors que le film est plus proche du documentaire, ainsi que le recours à la langue française utilisée et son sous-titrage non conforme. Dans ses réponses, Djamel Beloucif a soutenu que le choix de ce nouveau genre cinématographique vise à interroger l'imagination. "Je propose au spectateur un film basé sur l'image expressive et je ne veux pas me concentrer sur des scénarios classiques", a-t-il expliqué. Produite en 2013, cette œuvre de 65 minutes est interprétée par de jeunes comédiens dont Sabrina Dahmani.