Le Conseil de la Ligue arabe a condamné mercredi les déclarations du président tchèque, Milos Zeman, au sujet du transfert de l'ambassade de son pays de Tel aviv à El Qods occupée. Dans une résolution à l'issue de sa réunion au Caire, le Conseil de la Ligue arabe a souligné que la position du président tchèque était une violation flagrante des résolutions de l'Onu et de la légalité internationale ainsi que du traité de Genève et d'autres références juridiques internationales. Les propos du président tchèque contredisent la position de l'UE vis-à-vis des territoires palestiniens occupés y compris El Qods occupée, affirme le Conseil. S'agissant des derniers développements de la question palestinienne, le Conseil a souligné que la capitale de l'Etat de Palestine, El Qods-est, est un territoire occupé, dénonçant toutes les mesures prises par les autorités d'occupation israéliennes qu'il considère nulles et non avenues en vertu du droit international et des décisions de la légalité internationale. Tout changement dans le statut de la ville est considéré comme une violation du droit international, des droits de l'homme et des décisions de la légalité internationale, affirme le Conseil de la Ligue arabe. Il a en outre dénoncé les incursions quotidiennes des colons dans la mosquée d'El Aqsa sous la surveillance et la protection de l'armée et de la police israéliennes. Le conseil de la ligue arabe a fustigé les tentatives israéliennes visant à promulguer une loi permettant aux juifs de prier dans la mosquée d'El Aqsa ainsi que les déclarations israéliennes considérant la mosquée d'El Aqsa "partie intégrante des territoires d'Israël". Le conseil de la Ligue arabe a appelé la communauté internationale, les Nations unies, les membres du quartette, l'UE et l'UNESCO à assumer leur responsabilité dans la protection de la ville et de ses symboles sacrés. Le Conseil a salué par ailleurs la décision de l'UE du 16 juillet dernier interdisant à ses membres de financer les projets dans les colonies israéliennes et exigeant de ses membres de mentionner clairement que les conventions signées avec Israël ne concernent pas les territoires palestiniens occupés en 1967.