Le gouvernement libyen a qualifié jeudi d'"acte criminel" l'enlèvement du Premier ministre Ali Zeidan, en soulignant qu'il ne "cèderait pas au chantage". "Le gouvernement ne cèdera au chantage de quiconque", a affirmé le vice-Premier ministre al-Seddik Abdelkarim dans un communiqué. Il a souligné que le gouvernement libyen était "solidaire et soudé", tout en assurant que la "situation de sécurité était sous contrôle". Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a été libéré jeudi après avoir été enlevé par une brigade d'ex-rebelles à l'aube de l'hôtel Corinthia où il réside. M. Zeidan s'était rendu après sa libération au siège du gouvernement où il a été accueilli par plusieurs ministres et des membres du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité du pays. Une brigade d'ex-rebelles, opérant en théorie sous les ordres des autorités libyennes, a revendiqué l'arrestation du Premier ministre sur "ordre du parquet".