QODS occupée - Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a réaffirmé mardi "être sérieux pour la paix et croire à la paix", alors qu'Israël a proposé que le tracé de la barrière de séparation en Cisjordanie serve de base aux discussions de paix, et non les lignes d'avant 1967, comme le réclame la Palestine. "Nous sommes convenus avec les Américains de tenir des sessions intensives pendant neuf mois et j'espère que nous pourrons parvenir à une solution pacifique et juste", a déclaré M. Abbas, lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef de l'Etat polonais Bronislaw Komorowski à Beit lehem en Cisjordanie. Le chef de la diplomatie américaine, attendu à partir de mardi soir dans la région, doit rencontrer mercredi M. Abbas et le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu. Les déclarations du chef d'Etat palestinien interviennent alors qu'Israël a proposé mardi que le tracé de la barrière de séparation en Cisjordanie serve de base aux discussions de paix, et non les lignes d'avant 1967, selon des médias israéliens. Les négociateurs israéliens ont ainsi proposé à leurs homologues palestiniens que cette barrière (dont le tracé se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, El-Qods-Est occupée compris, selon l'ONU) serve de point de départ aux discussions, rapporte la radio publique israélienne. En outre, Israël veut conserver certaines colonies juives isolées de Cisjordanie. Les négociateurs palestiniens réclament pour leur part que les discussions se tiennent sur la base des lignes antérieures au début de l'occupation israélienne d'El-Qods-Est occupée, la Cisjordanie et la bande de Ghaza en juin 1967, avec des échanges de territoires équivalents.