L'état des deux personnes atteintes de paludisme à Oran "n'est pas inquiétant" grâce à un dépistage et examen précoces, a-t-on souligné samedi au service de prévention à la direction de la santé et la population de la wilaya. Les deux malades sont pris en charge au CHU d'Oran et subissent un traitement intensif, a souligné le Dr Daharib Larbi. Les deux cas ont été décelés jeudi ajoute la même source, précisant que la maladie a été contractée par contagion du Burkina Fasso. Par ailleurs, le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière avait indiqué jeudi dans un communiqué que l'évolution de la majorité des cas de malades atteints de paludisme était "favorable", grâce à leur prise en charge "immédiate et adéquate" par le personnel de santé. Dès la notification des premiers cas, deux équipes d'appui technique aux services de santé locaux, constituées de membres du comité national des experts chargés de la lutte contre le paludisme et de l'institut national de santé publique (INSP), ont été dépêchées par le ministère pour évaluer la situation et appuyer les mesures préventives et opérationnelles idoines pour chaque wilaya, telles que le dépistage de l'entourage des malades, la prospection, ainsi que la lutte antivectorielle, ajoute la même source. A cet effet, le ministère de la Santé a mobilisé les services compétents de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui détient les stocks de sécurité des médicaments et notamment des antipaludéens à l'effet de satisfaire à tout besoin supplémentaire.