L'Organisation internationale "Action contre la violence armée" a appelé la communauté internationale à consacrer plus de moyens et d'efforts pour le déminage des territoires sahraouis qui abritent des mines antipersonnel. Les efforts et les moyens internationaux consacrés au déminage des territoires sahraouis libérés essentiellement des mines antipersonnel et des bombes à fragmentation "restent insuffisants", d'autant que plus de 256 zones dangereuses ont été recensées au niveau de ces territoires, ce qui implique pour la communauté internationale l'intensification de ses efforts et l'augmentation des moyens consacrés aux opérations de déminage, en vue de préserver le peuple sahraoui", a indiqué le représentant de l'organisation au Sahara Occidental, M. Ahmed Sid Ali dans une déclaration à l'APS. "Les statistiques démontrent que les territoires sahraouis comptent parmi les plus importantes régions abritant des mines antipersonnel et des bombes à fragmentation, lâchées par l'armée aérienne marocaine pour le bombardement de civils sahraouis", a-t-il précisé. "Les moyens insuffisants alloués au déminage des territoires sahraouis ont permis le déminage de 25 millions de mètres carrés seulement", a précisé le même responsable, appelant "les instances internationales à accorder une plus grande importance à la question du déminage des territoires sahraouis". "L'on dénombre plus de 2500 victimes sahraouies des mines antipersonnel", a-t-il souligné. "Le retard accusé par les autorités marocaines dans l'adhésion aux conventions internationales sur l'interdiction des mines antipersonnel et des bombes à fragmentation complique davantage la mission des instances et des organisations internationales désirant participer aux opérations de déminage des territoires sahraouis", a-t-il affirmé. "Aujourd'hui, il n'y a aucune explication à l'atermoiement du Maroc en vue d'adhérer à ces conventions afin de mettre un terme aux souffrances du peuple sahraoui", a-t-il ajouté.