Le conseil consultatif du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a accordé, lundi, lors de sa session extraordinaire, des prérogatives au bureau exécutif national pour prendre des mesures concernant la prochaine présidentielle, ont annoncé dimanche à Alger les présidents du conseil, Boubekeur Benkadouda et du parti, Abderrezak Mokri. Lors de sa session extraordinaire tenue vendredi, le conseil consultatif national du MSP a accordé au bureau exécutif national de larges prérogatives pour prendre les mesures appropriées concernant la prochaine présidentielle soit par la candidature, le boycott ou la coalition, a déclaré M. Mokri lors d'une conférence de presse. Si le MSP venait à participer à ces élections, il présentera "son président à l'instar de tous les partis démocratiques", a-t-il dit. Lors de la prochaine session, le conseil consultatif du MSP prendra la décision définitive en fonction des données du bureau concernant le dossier de la présidentielle, a indiqué M. Mokri, ajoutant que "la position définitive sera présentée lors de la prochaine session du conseil consultatif pour approbation et examen". Dans ce sens, le président du MSP a appelé à la création d'une instance nationale indépendante pour la gestion du processus électoral "ce qui encourage les partis à participer à l'échéance présidentielle". Le MSP "intensifiera la collaboration avec les partis politiques pour assurer les conditions de concurrence et de transparence des élections", a-t-il précisé, indiquant que "l'initiative de réforme politique lancée par son parti il y a quelques mois n'a pas échoué si ce n'est quelques difficultés mais reste toutefois valable", a ajouté M. Mokri. "Le mouvement continuera à chercher une coalition avec les forces de l'opposition, tous courants confondus", a-t-il dit, soulignant que son parti est prêt à se désister dans l'intérêt du pays, loin de toutes surenchères personnelles et partisane en cas de consensus sur un candidat commun qui porte le projet de la reforme politique. "Le MSP intensifiera la concertation avec les partenaires du mouvement dans l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et autres partis islamiques" pour trouver une position commune.