En guise de solidarité avec le peuple sahraoui, les femmes africaines ont réclamé vendredi de la communauté internationale et de l'organisation des Nations unies, notamment, d'agir pour mettre fin aux souffrances qu'endure le peuple sahraoui en organisant un référendum d'autodétermination. Des représentantes d'organisations et d'unions de femmes de 15 pays d'Afrique ainsi que d'Italie et d'Espagne ayant participé à un sit-in de solidarité au pied du "mur de séparation" érigé au Sahara occidental, ont déclaré que "la communauté internationale ne doit justifier sous aucun prétexte le retard mis à organiser un référendum sous l'égide de l'ONU pour mettre fin aux souffrances du peuple sahraoui", a souligné la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies, Fatma Mehdi. La présence "au pied du mur de la honte" érigé par le Maroc de femmes africaines connues pour leur défense des causes justes en Afrique "est un message clair de l'Afrique adressé à la communauté internationale et aux autorités d'occupation marocaines pour le règlement de la question sahraouie conformément à la légalité internationale. Le Premier ministre sahraoui Abdelkader Taleb Omar a souligné dans une allocution que la présence de représentantes d'organisations de femmes africaines et européennes atteste du soutien dont jouit la cause sahraouie sur la scène internationale, notamment à l'échelle de l'Afrique". La secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, a salué "la lutte de la femme sahraouie pour le recouvrement de la souveraineté sahraouie en dépit des moyens barbares utilisés par l'occupant marocain". Le sit-in de solidarité organisé vendredi par l'Union nationale des femmes sahraouies avec la participation de 15 organisations africaines s'inscrit dans le cadre de la "conférence internationale sur le rôle des femmes dans les mouvements de libération" dont les travaux débuteront samedi dans la wilaya de Boudjedour, dans les camps de réfugiés sahraouis.