Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé mardi à Alger que la promotion de la participation de la femme dans les assemblées élues continuera d'etre "le souci majeur" des autorités qui poursuivront leurs efforts dans ce sens sans aucun répit. Dans une allocution à l'ouverture à Djenane El-Mithaq des travaux de la conférence internationale sur "la participation éffective et durable des femmes dans les assemblées élues, lue en son nom par Mahmoud Khedri ministre chargé des relations avec le parlement, M.Sellal a souligné les efforts "colossaux" que déploie l'Algérie en faveur de la promotion de la participation politique de la femme, mettant notamment l'accent sur "l'intéret majeur" qu'accorde le Président de la République à cet aspect "convaincu qu'il est de la noblesse de cette cause". A ce propos, M.Sellal a rappelé le discours prononçé par le Président de la République à l'occasion de la journée mondiale de la femme en 2009 lorsqu'il avait déclaré que la défense des droits politiques de la femme ne relevait pas d'une action de bienfaisance mais qu'il s'agissait d'une droit légitime. Le Premier ministre a estimé par ailleurs que la présente rencontre offrait l'opportunité d'adopter des recommandations de nature à clarifier les visions, échanger les expériences et la mise en place de stratégies susceptibles de renforçer les programmes locaux visant à lutter contre toutes les formes d'exclusion et de discrimination à l'égard de la femme et à associer celle-ci davantage aux programmes de développement durable. M. Sellal a rappelé également la longue marche menée par la femme algérienne à travers les différents mouvements de résistance populaires et durant la Guerre de libération lorsqu'elle était à la fois militante, moussabila, fidaia, moudjahida et martyre. "La femme algérienne n'a pas renonçé à son rôle d'avant-garde durant la décennie noire dans la lutte contre le terrorisme et a consenti un lourd tribut", a -t-il ajouté. Il a rappelé également que les droits de la femme ont été consacrés par les textes législatifs au lendemain de l'indépendance nationale à travers la première Constitution de l'Algérie indépendante. "La dernière révision constitutionnelle a élargi les chances de représentativité de la femme dans les assemblées élues puisque sa participation a atteint aujourd'hui 30% " ce qui reflète la volonté de la direction politique suprême du pays de valoriser son rôle politique comme il n'est jamais arrivé auparavant", a-t-il poursuivi. Cette démarche a permis à l'Algérie d'être classée parmi les 30 premiers pays en matière de représentativité de la femme dans les assemblées élues et l'Algérie ne s'arrêtera pas à cet acquis". Au plan international, l'Algérie a ratifié les conventions internationales relatives à la promotion de la femme, dont la convention internationale des droits politiques de la femme ratifiée par l'Algérie en 2004, a rappelé le Premier ministre.