Le ministre tunisien des Affaires étrangères Mongi Hamdi a affirmé, mercredi, que les relations algéro-tunisiennes "excellentes et privilégiées" revêtaient un caractère stratégique face aux défis sécuritaires et économiques apparus ces dernières années. Dans une déclaration à l'APS à la veille de la tenue de la 19e session de la grande commission mixte algéro-tunisienne, le chef de la diplomatie tunisienne a souligné que son gouvernement tend à assurer "le succès" de l'étape de transition en "renforçant" les relations avec les pays frères et amis à leur tête l'Algérie. Il a indiqué que les relations algéro-tunisiennes "excellentes et privilégiées" revêtent un caractère stratégique et "ne cessent d'être renforcées face aux défis sécuritaires et économiques apparus ces dernières années". Il a rappelé à ce propos que le chef du gouvernement Mehdi Jomaa avait choisi l'Algérie comme première destination de ses visites à l'étranger eu égard aux "relations étroites entre les deux pays, à leurs aspirations et leur histoire communes". M. Hamdi a exprimé sa "profonde reconnaissance" à l'égard de l'accueil chaleureux réservé à la délégation gouvernementale tunisienne lors de sa dernière visite en Algérie, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, "ce qui reflète la solidité des liens entre les deux peuples et gouvernements". D'autre part, M. Hamdi a salué la position du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, réitérant "le soutien de l'Algérie à la Tunisie" aux plans économique et sécuritaire ainsi que son soutien au peuple tunisien "en toute circonstance". Les entretiens tenus à cette occasion ont démontré la détermination des deux parties à hisser les relations bilatérales au "niveau du partenariat stratégique", a-t-il poursuivi. Cette visite a permis également d'examiner les perspectives du développement de la coopération dans les domaines économique et commercial et au plan sécuritaire pour faire face au terrorisme, au crime organisé et à la contrebande dans le but de protéger les frontières communes.