Plus de 250 élèves de terminale de 18 lycées d'Alger ont tenu un rassemblement de protestation pacifique pour le 3e jour consécutif pour exprimer leurs craintes quant à l'annulation des vacances de printemps et leur refus de rattraper les cours perdus suite à la grève des enseignants. Approchés par l'APS, les lycéens qui se sont rassemblés devant l'annexe du ministère de l'Education nationale ont exprimé leur "refus de payer les frais de la grève des enseignants". "Nous avons le droit de bénéficier des vacances de printemps et refusons que les enseignants nous remettent des polycopies sans explications ni exercices", ont martelé les élèves. Les lycéens, qui considèrent que cette méthode accélérée de dispenser des cours pour terminer le programme scolaire fait régresser leur niveau, proposent de maintenir le rythme habituel des cours et estiment qu'il n'est pas nécessaire d'achever le programme annuel. Les élèves disent n'être qu'un moyen pour faire valoir les revendications des enseignants, soulignant que leur seul souci (enseignants) est de terminer le programme annuel. Les élèves appellent le ministère de tutelle à clarifier les choses, notamment en ce qui concerne le maintien de la date de l'examen du baccalauréat, soulignant qu'il s'agit là d'un examen décisif. Les examens du 2e trimestre débuteront dimanche prochain, selon les élèves qui ont décidé, en cas de non satisfaction de leurs revendications, de remettre une feuille blanche dans l'ensemble des lycées. Les élèves qui ont pris part à cette protestation sont issus des lycées de Boulkine et Aicha Oum el Mouminin d'Hussein Dey, Ahmed Toufik Madani (Al Mouhamadia, Ourari Mustapha (Bir Khadem), Mohamed Bousaidi (El Harrach), Tarek Benzayed, Mekaoui Baha, Ahmed Hamani et Mohamed Touileb (Baraki), Mohamed Bedjaoui (Bab Ezzouar), Abdelhafi Mourad (Bachdjarrah) ainsi que le lycée technique Cherif Sabahi (Ain Naadja).