L'Union nationale des paysans algériens (UNPA) a appelé les autorités publiques à lever les entraves administratives devant les agriculteurs, notamment en ce qui concerne le financement, soulignant l'importance de renforcer le soutien de l'Etat au secteur, indique lundi le communiqué final du 8e congrès de l'UNPA. Les congressistes ont, selon la même source, mis en évidence la nécessité d'aplanir les contraintes administratives devant les agriculteurs, notamment en matière de financement en révisant les mécanismes de crédits destinés à cette catégorie (Tahadi et R'fig), en augmentant le soutien de l'Etat au secteur agricole tout en accordant un intérêt particulier au patrimoine animalier national. L'UNPA a, en outre, insisté sur l'impératif d'accorder une importance capitale à l'élevage et au développement du patrimoine animalier national tout en le préservant et de trouver des solutions radicales aux entraves de financement auxquels font face les éleveurs", selon le communiqué ayant sanctionné les travaux du congrès tenu samedi et dimanche derniers. L'Union a en outre appelé à l'"accélération" de la décision d'octroi par les domaines de l'Etat des contrats de concession et à "prendre des mesures urgentes et coercitives pour mettre un terme au rétrécissement des terres agricoles". Le congrès a mis en exergue "les programmes agricoles actuels et à venir ainsi que le soutien dont ont bénéficié les producteurs dans différentes activités agricoles", ajoute le communiqué. Au plan politique, l'UNPA a réitéré son soutien à Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, affichant sa disponibilité à mener campagne en sa faveur dans la perspective de "parachever le processus d'édification et poursuivre les réalisations pour le développement de l'Algérie". Le congrès a appelé, dans ce contexte, les paysans à "respecter l'engagement du congrès à mener campagne au profit de M. Bouteflika et à participer massivement à la présidentielle prévue le 17 avril".