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2006, la fin du stress financier pour l'Algérie
Publié dans Algérie Presse Service le 14 - 03 - 2014

L'"aisance financière" de l'Algérie, obtenue grâce à la remontée des cours des hydrocarbures, notamment à partir de 2004, et une gestion "prudente" de ses revenus, date de moins d'une dizaine d'années, à en juger par les statistiques consolidées obtenues des services du Premier ministre.
En effet, l'amélioration dès le début de la décennie précédente des prix mondiaux du pétrole a permis à l'Algérie d'anticiper le remboursement de sa dette extérieure à travers un processus achevé fin 2006 et destiné à libérer définitivement les efforts de développement socio-économique du pays de toute emprise extérieure.
Moins de deux décennies après avoir été toute proche d'une situation de cessation de paiement début 1994, l'Algérie a donc réussi son pari de redressement à la faveur d'une progression spectaculaire des cours de brut qui ont dépassé les 60 dollars le baril au milieu de la décennie 2000, contre moins de 20 dollars à la fin des années 1990.
La montée en puissance des prix mondiaux de pétrole, amorcée dès 2004, a largement contribué à l'amélioration de la situation financière par le biais d'une évolution remarquable des recettes provenant des exportations des hydrocarbures.
Le pétrole algérien, le Sahara Blend, n'était pas en reste de cette évolution et a connu une nette amélioration de son prix passant de 66 dollars le baril en 2006 à plus de 80 dollars en 2010.
En outre, les recettes des exportations d'hydrocarbures, qui stagnaient autour de 20 milliards de dollars en 2000 ont pratiquement triplé à fin 2013 en s'élevant à 63,5 milliards de dollars, contre 45,6 milliards en 2005 et 56,1 milliards à fin 2010, permettant, de ce fait, de couvrir la totalité des sommes affectées pour le désendettement du pays.
Les réserves de change ont, elles aussi, connu une ascension particulière durant la même période frôlant les 200 milliards de dollars à fin 2013 (194 mds usd), contre seulement 11,9 milliards en 2000, 56,2 milliards en 2005 et 162,2 milliards de dollars en 2010.
Le FRR, une grosse cagnotte pour les projets nouveaux
De même, les disponibilités du Fonds de régulation des recettes (FRR) devraient atteindre 7.226,4 milliards de dinars (plus de 90 milliards de dollars) à fin 2014, soit 39,7% du Produit intérieur brut (PIB), un solde largement suffisant pour couvrir plus de trois années de dépenses d'équipement.
Toutefois, l'embellie financière sans précédent qu'a connue le pays suite à cette évolution remarquable n'aurait pas eu d'effets majeurs sur la position financière extérieure de l'Algérie si les autorités algériennes n'avaient pas opté pour le remboursement anticipé de la dette extérieure à l'issue d'âpres négociations avec les principaux créanciers.
Achevé fin 2006, le processus de remboursement anticipé de la dette extérieure rééchelonnée de l'Algérie a été engagé dans le cadre de la politique de désendettement adoptée par le président Bouteflika depuis 2005 et qui portait aussi sur la renonciation à tout emprunt.
Engagée parallèlement au programme public de soutien à la croissance pour la période 2005-2009, pour lequel une enveloppe totale de prés de 80 milliards de dollars a été attribuée, cette politique de désendettement a notamment permis de consolider les grands équilibres de l'économie et de la libérer de la dépendance financière étrangère.
Il s'agit aussi de réaliser des avantages financiers à travers les gains provenant du non-paiement des intérêts, des commissions du service de la dette et des autres charges financières, qui ont été évalués à 2 milliards de dollars et qui ont été récupérés pour le financement du programme quinquennal.
Ainsi, l'accord multilatéral conclu en mai 2006 avec le Club de Paris qui représente les grands créanciers publics de la planète était le premier pas de cette démarche. Il a été suivi en septembre de la même année par un second accord paraphé avec le Club de Londres (créanciers privés).
Ces deux accords ont, en effet, permis à l'Algérie de régler avant terme une dette rééchelonnée de l'ordre de 8,5 milliards de dollars et qui devait être remboursée entre le 30 novembre 2006 et le 30 novembre 2011 conformément aux deux accords de rééchelonnement signés en 1994 et en 1995 avec les deux puissants Clubs de créanciers.
Les deux accords multilatéraux de remboursement avaient été précédés, dès l'année 2004, par le règlement à l'avance de tous les crédits contractés auprès des institutions financières internationales (Banque mondiale, Banque africaine de développement...) et évalués à 3,1 milliards de dollars.
En ajoutant à l'ensemble de ces accords celui de l'annulation de la dette algérienne avec la Russie, estimée à 4,737 milliards de dollars, l'Algérie a donc réglé par anticipation, entre 2004 et 2006, une dette externe de plus de 16 milliards de dollars.
La politique de désendettement, dont les retombées positives ont été ressenties avec la crise économique mondiale éclatée fin 2007, a donc permis à l'Algérie de réduire à néant ou presque sa dette extérieure publique (seulement 374 millions de dollars) en 2013 contre un pic de 33,2 milliards de dollars atteint en 1996.
La solidité de la position extérieure de l'Algérie lui a permis, par ailleurs, de participer à l'emprunt international lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec un montant de 5 milliards de dollars. Avec cette décision, l'Algérie est entrée dans le club très restreint des pays créanciers du Fonds, en permettant à ce dernier de renforcer ses capacités de prêts aux pays en développement.


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