La jeunesse algérienne ne doit pas "perdre espoir", a exhorté, mercredi depuis Relizane, la candidate du Parti des Travailleurs (PT) pour la présidentielle du 17 avril, Louisa Hanoune, à l'adresse de cette frange de la société de la wilaya. "Ne perdez pas espoir, les droits s'arrachent et ne se donnent pas", a clamé la secrétaire générale du PT, lors de son second oratoire électoral de la journée, animé à la maison de la culture de Relizane, à l'adresse des jeunes de la wilaya en les mettant en garde contre les "tentatives de manipulation" qui, selon elle, "menacent la stabilité du pays". Réitérant son "audace" d'opérer les changements escomptés par le peuple algérien, la dirigeante du PT n'en a pas moins estimé "insuffisante" cette audace sans "l'adhésion populaire" qui la rendrait "plus efficace", a-t-elle souligné. L'unique femme candidate au scrutin du 17 avril a promis aux habitants de Relizane, à l'instar de ceux des wilayas concernées jusque-là par sa campagne électorale, d'améliorer leurs conditions de vie, de résoudre notamment le problème du chômage et de garantir plus de droits aux femmes. "J'ai l'audace, si vous m'en déléguez, de faire revenir les 200 milliards de dollars de réserves de change se trouvant à l'étranger", a-t-elle promis, avant de rappeler sa "détermination d'en finir avec le système du parti unique". Comme pour la wilaya de Chlef visitée la veille, Mme Hanoune s'est, en outre, engagée à développer la vocation agricole de la wilaya, de même que le secteur industriel, et a promis de protéger la production nationale et ceci à travers tout le territoire national. La première responsable du PT n'a pas omis de rappeler, par ailleurs, le lourd tribut payé par les enfants de cette wilaya de l'Ouest algérien, en promettant à ce sujet de prendre en charge toutes les questions en suspens et inhérentes à ce sensible dossier. "L'Algérie ne pourra retrouver sa paix qu'une fois toute la lumière faite sur tous les dossiers en suspens, notamment celui des disparus", a-t-elle conclu, rappelant que c'est au siège de sa formation politique que les premières réunions des familles des disparus ont eu lieu.