Le candidat indépendant à l'élection présidentielle du 17 avril, Ali Benfli,s s'est engagé, lundi soir à Bechar, à "instituer un pacte national de lutte contre la corruption", s'il venait à être élu à la magistrature suprême, en vue de renforcer le contrôle des dépenses publiques. "Si vous m'élisez président de la République, j'instituerai un pacte national de lutte contre la corruption en vue de renforcer le contrôle des dépenses publiques", s'est engagé M. Benflis qui s'exprimait lors d'un meeting animé à la maison de la culture du chef-lieu de wilaya au titre de sa 9e journée de campagne électorale. "La corruption est un mal qui ronge le pays", a-t-il insisté ajoutant que le pacte sera suivi de mesures favorisant un contrôle permanent des dépenses publiques auquel concourront plusieurs organes. M. Benflis s'est engagé également à "réhabiliter" la région du sud du pays, à la faveur d'un nouveau découpage administratif, d'une répartition équitable des richesses et la consécration d'un accès égal aux responsabilités en vue de mettre un terme aux disparités sociales". "Les citoyens du sud du pays ont le droit d'accéder aux postes de responsabilité", a souligné le candidat. Il a également promis "de prendre en charge" la révision des pensions des retraités de l'Armée nationale populaire (ANP) et des autres secteurs, dans le cadre "de la réconciliation entre l'Etat et le peuple". "Il est temps d'opérer le changement pacifique auquel aspire le peuple algérien le 17 avril", a encore soutenu le candidat Benflis.