M. Abdelaziz Belkhadem a estimé lundi à Bousaada (M'sila) que le peuple algérien, en renouvelant sa confiance au candidat Abdelaziz Bouteflika, aura plébiscité un ‘‘nouveau mode de gouvernance''. Intervenant devant plusieurs centaines de personnes à la salle des fêtes de la ville de Sidi Thameur dans le cadre d'un meeting de campagne en faveur du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, Belkhadem a souligné que ce nouveau mode de gouvernance a été mentionné dans le message adressé au peuple algérien par le chef de l'Etat le 22 mars dernier. Un message dans lequel il avait notamment souligné son engagement à poursuivre les réformes politiques qu'il avait engagées il y a trois ans, plus exactement le 15 avril 2011, a précisé M. Belkhadem. Il a également souligné que M. Bouteflika s'est engagé devant le peuple à réviser, au cas où il est réélu, la Constitution ‘‘au cours de la première année de son nouveau mandat'', et à ‘‘mettre en place des conditions politiques et institutionnelles fondées sur l'élargissement des prérogatives des institutions du pays''. L'enjeu, selon M. Belkhadem, est de lutter de manière encore plus efficace contre la corruption, de consolider la réconciliation nationale et de soutenir l'économie par l'encouragement de l'investissement et la création de PME aptes à constituer une alternative aux hydrocarbures. Il a également souligné, au cours d'un discours d'une quinzaine de minutes, que le programme du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika prévoit, en plus de la poursuite de la politique de solidarité nationale, de s'appuyer sur les secteurs de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme afin de renforcer l'économie du pays. M. Abdelaziz Belkhadem a appelé à un ‘‘vote massif'' le 17 avril prochain pour élire le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika qui reste, a-t-il souligné, ‘‘l'artisan de la paix retrouvée en Algérie et le garant de sa stabilité, dans un contexte frontalier complexe''. Il a conclu en soutenant que la participation à cette élection est le moyen le plus efficace pour ‘‘faire taire ceux qui attendent la chute de l'Algérie et qui espèrent la voir se débattre dans une situation semblable à ce qui a été nommé le +printemps arabe+''.