Ali Benflis, l'un des six candidats à la présidentielle du 17 avril, a appelé, lundi lors d'un meeting électoral à Tissemsilt, "au changement pacifique par les urnes". "Le peuple aspire au changement pacifique par le biais d'élections honnêtes et transparentes", a-t-il souligné à la maison de la Culture de cette ville, ajoutant qu'il "appelle, dans ce sens, à respecter la volonté du peuple et son choix". Le candidat a expliqué, en exposant les grandes lignes de son projet de "renouveau national" que la solution algérienne "réside dans la jeunesse" à laquelle "il est temps de transmettre le flambeau pacifiquement en l'impliquant dans la gestion des affaires de la cité et lui confiant des responsabilités". Ali Benflis a réitéré également, son intention d'approfondir "la réconciliation nationale", d'engager un "dialogue sans exclusive" et de revoir les attributions de la cour des comptes qui aura la mission de "contrôler la gestion à tous les niveaux en commençant par la présidence de la République". Par ailleurs, l'ancien chef du gouvernement a qualifié de "pas positif" l'instauration du système des quotas pour la promotion de la place de la femme dans la sphère politique, indiquant est "pour l'égalité entre l'homme et la femme". Revenant sur le rendez-vous du 17 avril, le candidat a déclaré que sa direction a mobilisé 60.000 agents pour la surveillance des bureaux de vote.