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Bouteflika, l'homme de la réconciliation rompu aux affaires de l'Etat
Publié dans Algérie Presse Service le 16 - 04 - 2014

Militant de la cause nationale, Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un quatrième mandat à la magistrature suprême du pays, est un homme rompu à la gestion des affaires de l'Etat, qui se présente à la présidentielle du 17 avril avec l'objectif de préserver la stabilité du pays et de remettre le flambeau à la jeune génération.
Né le 2 mars 1937, Abdelaziz Bouteflika milite très tôt pour la cause nationale. Il achève ses études secondaires quand il rejoint l'Armée de libération nationale (ALN) en 1956. Il est chargé d'une double mission de contrôleur général de la wilaya V en 1957 et 1958.
En 1960, le commandant Abdelaziz Bouteflika est affecté aux frontières sud du pays pour commander le "front du Mali" dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec à l'entreprise de division du pays de la part de la puissance coloniale, ce qui lui vaudra le nom de guerre de "Si Abdelkader El Mali".
En 1962, il est député à l'Assemblée constituante et à 25 ans, il devient ministre de la Jeunesse, des Sports et du tourisme du premier gouvernement de l'Algérie indépendante. Il est également membre de l'Assemblée législative en 1963, avant d'être nommé, la même année, ministre des Affaires étrangères.
En 1964, Bouteflika est élu par le congrès du Front de libération nationale en qualité de membre de comité central et membre du bureau politique.
Reconduit dans les fonctions de ministre des Affaires étrangères, il anime jusqu'en 1979, une action diplomatique qui vaudra à l'Algérie un prestige, un rayonnement et une influence sur la scène internationale et un interlocuteur recherché des grandes puissances.
Diplomate chevronné et reconnu, Bouteflika impulsera, pendant plus d'une décennie, la politique étrangère qui mène aux grands succès de la diplomatie algérienne.
Elu à l'unanimité président de la 29ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies en 1974, Bouteflika obtient la mise au ban, par la communauté internationale, du régime sud-africain pour sa politique de l'apartheid et fait admettre, malgré les oppositions, le leader de l'Organisation de libération de la Palestine, feu Yasser Arafat, qui prononcera un discours devant l'Assemblée générale.
A la mort du président Houari Boumediene, en 1978, il est contraint à un exil. De retour en Algérie en janvier 1987, il sera signataire de la "motion des 18" consécutive aux événements d'octobre 1988.
Pressenti pour occuper les fonctions de ministre-conseiller du Haut Comité d'Etat (HCE), instance présidentielle transitoire mise en place entre 1992 et 1994, puis de représentant permanent auprès de l'ONU, Bouteflika décline ces propositions, comme il ne donnera pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l'objet en vue de son accession aux fonctions de chef de l'Etat dans le cadre des modalités et des mécanismes de la transition.
En décembre l998, il fait part de sa décision de se présenter, en tant que candidat indépendant à l'élection présidentielle anticipée d'avril 1999. Il est élu président de la République le 15 avril 1999.
Dès sa prise de fonctions, Bouteflika réaffirme sa détermination à rétablir la paix et la stabilité dans le pays. Il engage le processus de concorde civile, consacré, le 16 septembre 1999, par un référendum qui recueille plus de 98% de suffrages favorables.
Le rétablissement progressif de la sécurité lui permet d'entamer un vaste programme de refondation de l'Etat, à travers une série de réformes qui ont touché plusieurs secteurs et domaines.
Le 8 avril 2004, il est réélu avec près de 85% des voix et dès l'entame de son second mandat, il initie un programme de consolidation et de soutien au développement, doté d'une enveloppe de 60 milliards de dollars, ainsi que deux programmes dédiés au Sud et aux Hauts Plateaux.
En septembre 2005, et conformément à sa promesse électorale, Bouteflika organise un référendum sur la réconciliation nationale, plébiscitée par 80% des Algériens.
Fin 2008, il procède à une révision partielle et limitée de la Constitution et le 12 février 2009, il annonce sa décision de se présenter à l'élection présidentielle comme candidat indépendant. Il est réélu pour un troisième mandat consécutif avec un taux de 90,24% des suffrages exprimés.
Ce troisième mandat a été marqué notamment par le lancement d'une série de réformes politiques qui ont permis l'entrée au gouvernement de partis de l'opposition, l'agrément de nombreuses formations politiques, ainsi que l'ouverture de l'audiovisuel.
En avril 2013, Abdelaziz Bouteflika a été victime d'un accident ischémique transitoire. Après les soins qui lui ont été prodigués avec succès, il a entamé une période de convalescence sur l'avis de ses médecins avant de reprendre ses activités à l'automne 2013.
En sollicitant un 4ème mandat, Bouteflika veut aller jusqu'au bout de ses réformes à travers la révision de la Constitution, en vue de bâtir une "nouvelle République" qui consolidera "de manière définitive" la démocratie et garantira les droits et les libertés de tous les Algériens.


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