Des observateurs internationaux qui ont suivi le scrutin pour l'élection du président de la République ont affirmé, vendredi à Alger, que l'opération s'est déroulée dans un climat de "liberté et de concurrence loyale". Les présidents des missions d'observation de l'Organisation de la coopération islamique, Habib Kaabachi, et de la Ligue arabe, Mohamed Sbih, ont assuré que l'élection présidentielle s'est déroulée, dans les bureaux observés, "dans le respect des lois et des dispositions régissant le processus électoral conformément aux standards internationaux". Il a mis en exergue "les garanties de neutralité et les facilités accordées par les autorités algériennes en faveur d'une élection "transparente et régulière", saluant la compétence des responsables de bureaux de vote et leur attachement au bon déroulement du scrutin. Il a exprimé "sa considération" au peuple algérien et sa confiance en les institutions chargées de l'organisation du scrutin, relevant la participation massive de toutes les catégories de la société. La mission d'observation de l'OCI a félicité le gouvernement et le peuple algériens pour "la volonté politique dont ils ont fait preuve pour consacrer la démocratie et la bonne gouvernance". Les observateurs de l'OCI se sont déplacés dans près de 25 centres de vote à Alger et dans les wilayas limitrophes. La mission d'observation de la Ligue arabe a exprimé par la voix de son président son attachement à la stabilité des pays arabes, notamment "l'Algérie qui constitue un des piliers de la sécurité nationale arabe". M. Sbih a indiqué à cet égard que le scrutin s'est caractérisé, dans l'ensemble, par une "bonne organisation", saluant la collaboration entre les responsables des bureaux de vote et les observateurs. La mission de la Ligue, composée de 119 membres a assuré l'observation de l'élection à travers 48 wilayas, et relevé la conformité aux lois et aux standards internationaux, a-t-il rappelé. M. Sbih a, d'autre part, indiqué que la mission de la Ligue arabe a relevé quelques aspects négatifs qui seront portés à la connaissance du secrétaire général qui les soumettra à son tour à l'Etat algérien, à l'effet de "développer la démocratie dans le monde arabe". Il a affirmé que les défaillances mineures relevées par la mission "n'ont pas eu d'impacts sur le déroulement de l'élection".