La nouvelle ministre de la Culture, Nadia Labidi, a pris mardi ses fonctions en remplacement de Khalida Toumi, et s'est engagée, à l'occasion, à s'inscrire dans la continuité de l'œuvre accomplie par son prédécesseur et de "défendre sans relâche les valeurs culturelles et patrimoniales de l'Algérie". Mme Labidi (née Cherabi), 59 ans, a souligné, lors de la cérémonie de passation de pouvoirs avec Mme Toumi, "la nécessité de travailler, dans un esprit d'équipe, avec les cadres déjà en place". "Chacune des œuvres réalisées dans le domaine culturel puise sa source et sa force des hommes et des femmes composant l'équipe qui y a travaillé", a-t-elle dit, sans omettre de rappeler qu'elle n'était pas étrangère au secteur. La nouvelle ministre s'est réjouie de la "chance" qui lui est ainsi offerte de servir le secteur de la culture et de "donner du sens à tout ce qui se fait et se fera", a-t-elle déclaré. Auparavant, Khalida Toumi a tenu à féliciter son successeur ainsi que ses anciens collaborateurs pour le "travail énorme" accompli pour le développement de la culture, depuis qu'elle a pris la responsabilité du secteur en 2002. La nouvelle ministre était professeur à la Faculté des sciences de l'information et de la communication de l'université Alger III, après avoir poursuivi des études de sociologie à l'université d'Alger et de soutenir en 1987, à la Sorbonne, un Doctorat en Arts du spectacle (option études cinématographiques). Très tôt, en 1978, elle s'intéressa au cinéma et occupa différentes fonctions dans des organismes cinématographiques algériens, avant de se consacrer à la production et la réalisation de films avec un intérêt particulier pour le documentaire-fiction.