Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa, a indiqué, mercredi à Alger, que le retard accusé dans la réalisation de la Mosquée d'Alger pourrait être rattrapé. Lors d'une visite d'inspection au chantier de la Grande mosquée à Mohammadia, M. Aissa a indiqué que le retard accusé dans la réalisation du projet pourrait être rattrapé à travers l'organisation d'une réunion de travail avec les compétences algériennes et étrangères pour aplanir les difficultés enregistrées. Il a souligné à cette occasion que sa visite d'inspection "émane de l'engagement du ministère des Affaires religieuses et des wakfs à parachever ce projet qui sera une fierté pour l'Algérie". Le ministre a par ailleurs indiqué que la Mosquée d'Alger supervisera d'autres mosquées dites "pôles", au nombre de 48, soit une mosquée pour chaque wilaya. Le ministre a par ailleurs indiqué qu'il soumettra un rapport détaillé au président de la République sur les volets financiers et sur les délais de réalisation de ce projet. A cette occasion, Mahfoud Allouche, chef du projet, a précisé à l'APS que le taux d'avancement des travaux est "de plus de 25% avec 22% pour la salle de prière, 10% pour le minaret et plus de 50% pour les grands travaux". Le même responsable a rappelé que le délai de réalisation de certaines structures du projet pourraient être prorogé alors que d'autres seront réceptionnées dans les délais voire avant, à l'instar de la bibliothèque, du centre culturel et de la maison du Coran. La mosquée qui sera bâtie selon un système d'isolement parasismique, se compose de 12 bâtiments indépendants, disposés sur un terrain d'environ 20 hectares avec une surface brute de 400.000 m2. L'édifice qui sera doté d'une salle de prière d'une capacité de 120.000 fidèles, comporte, entre autres, une bibliothèque de 2000 places disposant d'un million d'ouvrages, une maison du Coran destinée aux étudiants en post-graduation, un centre culturel islamique et un parking d'une capacité de 6000 places.