Au moins 79 personnes ont trouvé la mort et 141 autres blessées vendredi à Benghazi, dans l'Est libyen, dans les affrontements entre un groupe armé loyal à un ex-général à la retraite et des groupes d'ex-rebelles, a indiqué samedi un responsable du ministère de la Santé. Selon Abdallah al-Fitouri, responsable du ministère de la Santé pour la région orientale, le bilan s'est aggravé à 79 morts et 141 blessés, répartis sur cinq hôpitaux de la région. Dans un précédent bilan, un porte-parole du ministère a fait état de 37 morts et 139 blessés. Auparavant, l'armée libyenne régulière a déclaré une zone d'exclusion aérienne sur Benghazi (est), menaçant d'abattre tout avion militaire survolant la zone, au lendemain de raids aériens menés par une force paramilitaire contre des positions de groupes armés. L'état-major de l'armée libyenne "déclare Benghazi et ses banlieues zone d'exclusion aérienne, jusqu'à nouvel ordre". Des officiers et des pilotes de l'armée de l'air ont rejoint vendredi une force paramilitaire commandée par un général à la retraite, Khalifa Haftar, et ont bombardé des positions de groupes d'ex-rebelles, dont celui d'Ansar Asharia, classée organisation terroriste par Washington. Les ex-rebelles ont riposté avec des canons anti-aériens. Khalifa Haftar, qui a participé à la révolte contre le régime de Mouammar El Gueddafi en 2011, a lancé vendredi matin une opération contre des groupes qu'il a qualifiés de "terroristes" à Benghazi, fief de nombreuses milices lourdement armées. Ces combats ont fait 37 morts. L'armée libyenne déclare Benghazi zone d'exclusion aérienne TRIPOLI - L'armée libyenne régulière a déclaré samedi une zone d'exclusion aérienne sur Benghazi (est), menaçant d'abattre tout avion militaire survolant la zone, au lendemain de raids aériens menés par une force paramilitaire contre des positions de groupes armés. L'état-major de l'armée libyenne "déclare Benghazi et ses banlieues zone d'exclusion aérienne, jusqu'à nouvel ordre", a indiqué le communiqué publié par l'agence libyenne Lana, sans préciser si la décision concernait aussi l'aviation civile. "Tout avion militaire survolant la ville sera pris pour cible par les unités de l'armée (...) et les formations de révolutionnaires" (ex-rebelles), a ajouté le communiqué. On ignore toutefois si l'armée disposait des moyens nécessaires pour appliquer cette décision. Des officiers et des pilotes de l'armée de l'air ont rejoint vendredi une force paramilitaire commandée par un général à la retraite, Khalifa Haftar, et ont bombardé des positions de groupes d'ex-rebelles, dont celui d'Ansar Asharia, classée organisation terroriste par Washington. Les ex-rebelles ont riposté avec des canons anti-aériens.