Les groupes rebelles armés ont repris le contrôle des villes de Kidal et de Ménaka, dans le nord du Mali, a affirmé jeudi un porte-parole de l'ONU. Le autorités maliennes ont reconnu jeudi avoir perdu Kidal, précisant que Ménaka était "sous pression" des groupes armés. "Le gouvernement malien a déclaré un cessez-le feu hier soir, après un assaut sur la ville de Kidal par les Forces maliennes de défense et de sécurité, qui a conduit à de violents combats avec des groupes armés appuyés par les terroristes d'Aqmi et de narcotrafiquants", a rapporté lors d'un point de presse Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU. "Les villes de Kidal et de Ménaka sont maintenant sous le contrôle du MNLA (rébellion touareg)", a-t-il poursuivi. M. Dujarric a aussi indiqué que "des mouvements du MNLA ont également été rapportés à Anefis et Aguelhoc entre autres". Mercredi, un responsable du MNLA avait affirmé qu'une coalition de trois groupes armés avait combattu les forces maliennes à Kidal, tombée sous leur contrôle. Le porte-parole de l'ONU a précisé que la Mission des Nations unies sur le terrain (Minusma) continuait "de collaborer avec le gouvernement et les groupes armés pour obtenir la fin des hostilités, protéger les civils et relancer le processus politique".