Le président du Haut conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane, a préconisé, dimanche à Alger, de confier la traduction du Saint Coran à un collectif d'éminents traducteurs algériens, soulignant qu'une telle entreprise ne saurait être réalisée par une seule personne. Cheikh Bouamrane qui s'exprimait lors d'une conférence animée par les docteurs Soumia et Djamel Oulmane au siège du HCI, a assuré que la traduction du Coran devait être confiée à un collectif de traducteurs, estimant qu'une telle entreprise ne saurait être le fait d'une seule personne. Il a, de ce sens, appelé à la "formation de traducteurs compétents, spécialisés et jouissant de la capacité de susciter l'intérêt du lecteur", ajoutant que "les musulmans sont les plus à mêmes de transmettre l'islam aux non musulmans". Saluant les travaux présentés par les deux médecins, chercheurs en Histoire et islamologie, Soumia et Djamel Oulmane, Cheikh Bouamrane a recommandé d'élargir la traduction à la sphère des spécialistes. Les deux scientifiques ont présenté un exposé étayé par des photos sur la traduction, à travers l'Histoire, du Coran vers le français passant par le latin. Les deux chercheurs ont, en outre, mis en évidence des mauvaises interprétations du coran dues à l'incompréhension des termes et génie de la langue arabe. Par ailleurs, des enseignants chercheurs en Histoire et islamologie ont préconisé de confier la traduction du saint Coran au HCI.