OUZOU- La ministre déléguée chargée de l'artisanat auprès du ministre du tourisme et de l'artisanat, Mme Aicha Tagabou, a indiqué, lundi à Tizi Ouzou, que son département oeuvre pour la consécration de la culture de consommation des produits de l'artisanat chez les familles algériennes. Intervenant à la cérémonie d'ouverture de la sixième édition du salon national de l'artisanat, organisée par l'Assemblée populaire de wilaya de Tizi-Ouzou en collaboration avec la Chambre locale de l'artisanat et des métiers, Mme Tagabou a souhaité que ce salon, qui coïncide avec la période des fêtes familiales, soit un espace de vente qui permettra aux familles d'acheter des produits artisanaux algériens. L'organisation du salon de l'artisanat traditionnel, à travers le territoire national, rentre dans le cadre de la démarche du ministère du Tourisme et de l'Artisanat de prendre en charge les préoccupations des artisans, tel que le problème de vente de leurs produits, en mettant à leur disposition des espaces de commercialisation, a-t-elle expliqué. "Ces manifestations destinées à l'artisanat sont, aussi, des occasions pour les artisans de se rencontrer pour un échange d'expériences", a ajouté Mme Tagabou. Elle a, par ailleurs, rappelé les efforts consentis par l'Etat pour promouvoir l'artisanat traditionnel, à travers la mise en place d'organismes de soutien aux artisans, en leur assurant formation et en multipliant les salons et les expositions. La ministre déléguée a visité l'ensemble des 80 stands du salon, prenant le temps de discuter avec les 150 exposants représentant 36 wilayas, à qui elle a conseillé de prendre des apprentis afin d'assurer la relève. Mme Tagabou a ensuite visité le musée et la maison de l'artisanat de la ville de Tizi-Ouzou. Elle a également inspecté le chantier de construction de la nouvelle maison de l'artisanat, un projet en souffrance pour un problème de financement. Selon les explications fournies sur place par le directeur local de la culture, l'enveloppe initiale de 60 millions de dinars, a été engloutie en grande partie dans les fondations. Elle a été donc réévaluée à 200 millions de dinars, ce qui a permis de relancer les travaux. Les gros oeuvres ayant connu un taux d'avancement appréciable, il est prévu la réception de ce projet dans un délai de 7 mois. Mme Tagabou a demandé à la direction de la culture, en sa qualité de maître de l'ouvrage, de confier les travaux de la façade à des artisans professionnels pour donner une touche traditionnelle à cette structure.