La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé samedi à Alger que les examens du baccalauréat qui débuteront dimanche se dérouleront dans de bonnes conditions organisationnelles, dans la transparence et l'intégrité. Dans un entretien à l'APS, Mme Benghebrit a indiqué que les responsables en charge de cet examen "décisif" présentent de "grandes" garanties quant à l'"intégrité et la transparence de l'examen qui a été préparé de manière professionnelle et minutieuse et pour lequel ont été mobilisés des moyens colossaux pour en garantir le succès". Elle a démenti les rumeurs selon lesquelles les sujets du baccalauréat seraient aisés, précisant qu'il était "impossible de se prononcer sur le niveau des sujets (facile ou difficile)" car, a-t-elle dit, "nul quelle que soit sa position n'est en mesure de prendre connaissance du contenu des questions en raison des mesures fermes et rigoureuses prises par le ministère". Elle a rappelé cependant, que les sujets d'examens "porteront sur les cours dispensés aux élèves" tout au long de l'année. Mme Benghebrit a recommandé aux candidats de se concentrer sur les cours révisés et de rester confiants tout en se tenant loin de toute forme de pression générée par "ce qui ce dit ici et là". Elle a rappelé également la responsabilité qui incombe à toutes les catégories de la société qui doivent faire montre de sens de responsabilité au regard des efforts de l'Etat pour réunir toutes les moyens matériels et humains pour garantir le succès de ces épreuves officielles et ce au seul service de l'éducation nationale. D'autre part, la ministre de l'Education nationale a évoqué la révision des systèmes des examens en Algérie en raison de "dysfonctionnements" relevés dans ce domaine et qui ont influé "négativement" sur le rendement de l'élève lors des examens et même sur son niveau pendant le cursus universitaire. Elle a expliqué que la limitation des cours pour les candidats à l'examen du baccalauréat "ne sert pas l'élève algérien qui le considère comme un droit acquis, car elle contribue à la diminution de ses capacités d'assimilation". Cette révision passe impérativement par une concertation avec plusieurs secteurs autour de la forme et du fond des examens pour que le gouvernement puisse enfin trancher et ce, en adéquation avec le processus de réformes initiées dans le secteur", a-t-elle encore poursuivi. En réponse à une question sur la "nécessité" d'améliorer le niveau du baccalauréat en Algérie, elle a indiqué que l'important est de "donner le meilleur enseignement et accompagnement pédagogique à l'élève tout en garantissant les conditions de scolarisation et le reste incombe à son environnement social tenu de l'encourager".