Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aïssa, a mis en avant, jeudi à Sidi-Okba (Biskra), la nécessité de faire de la référence religieuse nationale la ligne directrice du fonctionnement de nos institutions religieuses. La référence religieuse nationale "doit guider l'action de tous ceux qui appartiennent à l'institution religieuse, de l'imam jusqu'au muezzin", a déclaré le ministre dans une allocution prononcée à l'occasion de la sortie d'une nouvelle promotion à l'Institut national de formation spécialisée des corps de l'administration des affaires religieuses de Sidi-Okba. "La seule référence de l'islam est, certes, la Révélation qui ne peut changer d'un pays à l'autre, mais la référence à la nation signifie que l'imam doit être mû (...) par la défense de sa patrie et agir en tant que partenaire de l'effort d'édification nationale et de préservation de la stabilité du pays", a ajouté M. Aïssa. La préoccupation première des imams doit être la "diffusion d'un discours unificateur servant les intérêts de la nation, et non pas un discours semant la désunion et le désespoir", a souligné, en substance, le ministre, promettant d'être le premier défenseur des imams dont il œuvrera à améliorer les conditions matérielles. La promotion sortante, baptisée du nom du compagnon du Prophète Mohamed (QLSSL), Abou Mouhadjir Dinar, enterré dans la région de Sidi-Okba, se compose de 49 imams-enseignants et de 30 muezzins, a indiqué le directeur de l'institut, Tahar Talhi. Dans sa réponse à une question sur les mesures préventives contre le coronavirus, prises au profit des Algériens devant accomplir le pèlerinage aux Lieux Saints, M. Aïssa a indiqué qu'un "exposé sur la question sera présenté au cours de la réunion du conseil scientifique national des affaires religieuses, prévu la semaine prochaine. Il a souligné que son département travaille en "étroite coordination" avec le ministère de la Santé pour prendre des mesures sanitaires au profit des futurs hadjis. Le ministre devait également inspecter, dans la commune de Bordj Benazzouz, le mausolée et la mosquée du saint savant Sidi Benazzouz avant d'inaugurer la mosquée El-Houda dans la commune de Lichana.