Plusieurs organisations estudiantines ont plaidé pour la création d'un conseil supérieur de la jeunesse, lors de leur rencontre, dimanche à Alger, avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, chargé de mener les consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Il s'agit de l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA), l'Union générale des étudiants algériens (UGEA), l'Organisation nationale de la solidarité estudiantine (ONSE), l'Alliance pour le renouveau estudiantin (ARE), l'Union générale des étudiants libres (UGEL), la Ligue nationale des étudiants algériens (LNEA), la Solidarité nationale estudiantine (SNE) et l'Organisation nationale des étudiants algériens (ONEA). A l'issue de leur rencontre avec M. Ouyahia, les responsables de ces organisations ont jugé nécessaire la création d'un conseil supérieur de la jeunesse pour une meilleure prise en charge des problèmes de la jeunesse et un meilleur accompagnement des jeunes dans les différents domaines. Ils ont appelé, dans le même cadre, pour une Constitution consensuelle soumise à un référendum, l'instauration d'un régime semi-présidentiel, la création d'un poste de vice-président. Les propositions des organisations estudiantines ont porté, en outre, sur la consécration de l'indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs, ainsi que l'inscription de la réconciliation nationale dans le préambule de la Constitution. La révision de la Constitution doit contenir, également, ont-ils souligné, le renforcement des valeurs de la démocratie et des droits de l'homme, la consécration des libertés individuelles et collectives, la criminalisation de l'acte de corruption, l'institutionnalisation de l'université. Les organisations estudiantines ont plaidé, dans leurs propositions, en faveur de la constitutionnalisation du Conseil national économique et social (CNES), l'officialisation de la langue amazigh, la préservation des richesses du pays pour les générations futures et mis l'accent sur la nécessité de développer davantage les secteurs de l'éducation et de l'enseignement.