La toute nouvelle Ecole nationale supérieure de biotechnologie (ENSB) qui recevra ses premiers étudiants en septembre prochain, est un établissement de performance pour une formation d'excellence, a estimé lundi une des responsables de cette institution. "Cette école vient élargir l'offre de formation supérieure des grandes écoles d'ingénieurs en Algérie, en l'enrichissant de formations technologiques dans les multiples applications des sciences du vivant", a expliqué Salima Berchi, sous-directrice des enseignements et des diplômes de l'ENSB, en s'exprimant en marge de journées d'information "portes ouvertes" organisés au sein même de l'établissement. Créée par décret n° 11-399 du 28 novembre 2011, l'ENSB qui a le statut d'école "hors université", est prête à accueillir, dès la rentrée prochaine (2014-2015) entre 200 et 300 bacheliers des filières scientifiques dont la moyenne générale est supérieure ou égale à 12 sur 20 pour un cycle de formation d'ingénieur de cinq ans, a précisé Mme Berchi dans un entretien à l'APS. Cette institution qui a un objectif de formation et de recherche d'excellence ouvertes sur leur environnement et sur le monde, a une vocation nationale car "elle est unique par sa nature en Algérie et en Afrique", a affirmé de son côté Alima Bentellis, chef de département des cycles préparatoires de l'ENSB. Dès lors que la biotechnologie est largement reconnue comme le challenge économique et industriel majeur de ce 21ème siècle, l'ENSB bénéficie d'un "encadrement national de rang magistral" constitué de professeurs et de maîtres-assistants, de chercheurs et de jeunes docteurs pour l'ensemble de ses enseignements, a indiqué la même responsable, précisant que des conférenciers étrangers liés par des conventions avec l'école, viendront régulièrement dispenser des cours et des conférences de soutien et de perfectionnement aux étudiants. En réponse à une question relative aux débouchés professionnels de l'école, la sous-directrice chargée des enseignements et des diplômes a estimé que les ingénieurs en biotechnologie formés en cinq ans, dont deux préparatoires assurés au sein même de l'école, peuvent suivre une formation parallèle pour l'obtention d'un master, et, une fois les études achevées, exercer de multiples fonctions dans tous les secteurs des bio-industries en tant qu'ingénieurs de production, de contrôle et d'assurance qualité, de laboratoire, de recherches, technico-commerciaux ou conseil. Selon la même source, la biotechnologie offre également des opportunités aux ingénieurs promoteurs de projets sous forme de start-up, dans la production, les services et la recherche, particulièrement dans les domaines de la pharmacie et la parapharmacie, la cosmétologie, l'ingénierie biomédicale, les bio-industries diverses, les industries agroalimentaires, les industries chimiques, l'environnement et la bioénergie ainsi que les productions animales et végétales. Située dans l'enceinte de la nouvelle ville universitaire d'Ali-Mendjeli (université Constantine-3), l'Ecole nationale supérieure de biotechnologie est placée sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.