Les réservations pour l'hébergement des hadjis durant la prochaine saison du hadj se feront désormais par Internet, a annoncé lundi à Alger le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. La prochaine saison du hadj sera totalement "différente de la précédente en termes d'organisation", a précisé le ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une rencontre nationale des morchidates autour de "la violence au sein de la famille". Pour ce faire, M. Aïssa a fait savoir que "les réservations pour l'hébergement des hadjis se feront par Internet, ce qui permettra au hadji de connaître son lieu de résidence et même l'étage ou se situe sa chambre". Selon le ministre, ce procédé de réservation devrait garantir une saison du hadj "propre". Il a souligné que les démarches relatives à la prochaine saison du hadj seront annoncées lors d'une conférence de presse après la désignation du nouveau directeur général de l'Office national du hadj et de la omra (ONHO). Pour ce qui est de la présentation du rapport final de la saison du hadj 2014, le ministre a affirmé qu'elle sera inscrite à l'ordre du jour du prochain conseil interministériel prévu dans quelques semaines. Il a imputé le retard accusé dans la publication du rapport à la vacance du poste de directeur général de l'ONHO. L'opération d'évaluation de la saison du hadj 2014 se fera après la désignation du nouveau DG de l'ONHO, a précisé le ministre selon lequel le rapport traité dernièrement par les médias était un "rapport préliminaire". Pour M. Aïssa, le limogeage du DG de l'ONHO, Cheikh Berbara -rapporté récemment par certains médias- est intervenu sur instruction du président de la République. S'agissant des logements de fonction des imams, M. Aïssa a indiqué que son département ministériel "se chargera d'en construire pour les imams dans le cadre du prochain plan quinquennal". Ces logements sont des "Wakfs" relevant des mosquées et donc obéissant à une alternance des imams selon leur déplacements entre les mosquées, a-t-il tenu à préciser. Concernant les indemnités relatives à cette catégorie, le ministre a reconnu qu'il s'agissait d'une "préoccupation légitime" et que le ministère veillerait à "valoriser l'effort de l'imam" en coordination avec le Gouvernement dans le cadre du système d'indemnisation au moment opportun".